Les patrons mégalomanes, les ambitions déçues, les exigences intenables, le burn-out: voilà qui brasse bien au-delà de la sympathique comédie du théâtre dans le théâtre. Jusqu'au 14 mai au Théâtre des Galeries (Bruxelles). Article réservé aux abonnés Publié le 4/05/2017 à 09:34 Temps de lecture: 3 min Michael Frayn raconte que c'est en visitant les coulisses d'une de ses précédentes pièces qu'il a réalisé que c'est là, et non, assis bien confortablement aux premiers rangs du parterre, que le spectacle est souvent le plus drôle. Il a donc écrit, Silence en coulisses, devenue l'une des comédies les plus jouées au monde. Cet article est réservé aux abonnés Avec cette offre, profitez de: L'accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée

Silence En Coulisses Texte De Vitruve

Et vous voudriez que tous se rangent sous la bannière « And the show must go on! »? Ah! il y a aussi, Mimie de la PATELIERE, assistante à la régie: c'est Joséphine de Renesse chargée de calmer le public et de souffler le texte quand tout foire! Avec Jean-Paul LEBRUN, régisseur général et accessoirement garçon de courses et cambrioleur: Emmanuel Guillaume. Quel générique pour une pièce en trois coups! Au 1 er ACTE, le public découvre la répétition générale de cette troupe d'acteurs hétéroclites, dans son décor, face à un texte insipide et une histoire fort improbable. Le 2 e ACTE permet d'assister à la représentation de cette pièce, vue des coulisses, à l'arrière du décor. Difficile de suivre à la fois la soit-disant première d'un côté et les ahurissantes scènes de cinéma muet de plus en plus sanglant qui se déroulent à l'insu des spectateurs imaginaires mais devant nos yeux! Et voilà la raison du titre de l'opus: "Silence en coulisses! " car cela déménage! Le 3e ACTE se joue côté scène de théâtre, avec la dernière énergie.

Silence En Coulisses Texte Intégral

Écrit en 2005 - français Une troupe d'acteurs hétéroclites - une actrice de boulevard, un acteur cérébral, une jeune fille arriviste, un comédien amnésique - répète un vaudeville imbuvable, sous le regard d'un metteur en scène au bord de la crise de nerfs. On est la veille de la première et rien de marche comme prévu. D'acte en acte, de veille de première en tournée, tout se déglingue... Entre les coulisses et la scène c'est la confusion totale et dans la salle, la vraie, les spectateurs découvrent tout ce que l'on prend soin de leur cacher d'habitude dans le monde du théâtre.

Une troupe de théâtre se prépare à jouer une pièce de boulevard sans prétention, "Sans dessus ni dessous", mais rien ne va fonctionner comme prévu. Le public va assister à ce qui peut se passer au sein d'une troupe qui semble de prime abord soudée. Les antagonismes vont s'exacerber, les jalousies et les rivalités sentimentales vont prendre le dessus (et le dessous! ), et ce qui devait être une suite de représentations couronnées par des succès répétés va tourner en cauchemar pour les comédiens et le metteur en scène. Un cauchemar pour les comédiens, mais un plaisir ébouriffant pour les spectateurs, qui vont assister à des situations plus loufoques et cocasses les unes que les autres, dans une cascade de rebondissements et des interventions menées sur un rythme endiablé. Il faut s'accrocher, car "ça va vite", et c'est drôle! C'est du "théâtre dans le théâtre", construit de main de maître par le spécialiste anglais du genre.