Le coryphée annonce l'arrivée de Phèdre. S'appuyant sur sa vieille nourrice, Phèdre, dévorée par un mal mystérieux, s'avance pour voir la lumière du jour. La nourrice se lamente sur les maux des humains. Phèdre se met à délirer, voulant être dans les montagnes, poursuivre les animaux et conduire un char dans le stade consacré à Artémis. Elle demande ensuite à la nourrice de lui couvrir le visage d'un voile et s'enferme dans le palais. Phèdre ! - La Comédie de Clermont, scène nationale. Le chœur interroge en vain la nourrice, qui n'a rien deviné. Le nom d'Hippolyte échappe à la nourrice et Phèdre réagit très brusquement. La nourrice croit d'abord que sa maîtresse hait en lui le fils d'une autre femme. Mais Phèdre, après avoir évoqué les amours funestes de sa mère, Pasiphaé et de sa sœur Ariane, finit par lui avouer son amour, lui aussi scandaleux. Devant le désir de mourir que manifeste sa maîtresse, la nourrice, qui s'était d'abord scandalisée, va révéler la passion de Phèdre à Hippolyte. Le jeune homme éclate en invectives. Phèdre décide alors de perdre Hippolyte et se pend.

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Thésée, interdit de cet accueil, interpelle la reine, et la nourrice de Phèdre ne trouve d'autre moyen de sauver la vie de sa maîtresse, que d'accuser Hippolyte. Que l'on juge de la colère du malheureux père, lorsque son fils, après ces révélations, ose se présenter devant lui! Il l'accable de malédictions, le chasse loin de sa présence et conjure même Neptune de punir le coupable jeune homme. Celui-ci se tait et s'éloigne. La vengeance paternelle ne tarde pas à s'accomplir. Phedre resume scene par scene. Peu après, Théramène, accourt pour annoncer la mort d'Hippolyte. Neptune a fait sortir du sein de la mer un monstre menaçant; les chevaux effrayés se sont emportes et l'infortuné jeune homme est mort de ses blessures en protestant de son innocence. À l'ouïe de cette nouvelle, Phèdre, accablée de remords, vient aussitôt tout dévoiler à Thésée; mais déjà elle s'est fait justice elle-même, car, à peine a-t-elle achevé déparier, qu'elle tombe empoisonnée aux pieds de son époux. Le personnage de Phèdre, tel que l'a créé Racine, est le plus beau, le plus poétique, le plus complet qui soit au théâtre.

». Puis à partir du vers 649, elle emploie le conditionnel passé, ce qui permet de montrer l'irréel du passé donc Phèdre fantasme le passé. Cet amour qu'elle porte pour Hippolyte fait aussi oublier la bienséance. En effet, dans la première tirade, Phèdre vouvoie Hippolyte et elle utilise aussi le mot Prince pour lui parler vers 634 ce qui montre une relation distante qui respecte les bienséances. Dans la deuxième tirade, elle le tutoie, (v. 670), « cruel, tu m'as trop entendue ». Phèdre, Acte II, scène 5 - Résumé - Kwarks. Elle sort de la distance et ne respecte plus les bienséances. Elle utilise la 3ème personne pour parler d'elle-même, comme si elle s'était dédoublée, qu'elle ne se reconnaissait pas, emportée par une fureur qui la fait devenir étrangère à elle-même. Dans cet extrait, il y a aussi le piège fatal de l'amour met la fatalité en marche. Effectivement, Phèdre évoque à deux reprises le Labyrinthe, vers 656 et 661. Le Labyrinthe est une image du piège de l'amour dans lequel elle se retrouve et c'est aussi une image des détours qu'elle fait pour parler de son amour et l'avouer à Hippolyte, (v. 656), « Vous eût du Labyrinthe enseigné les détours.