Et les gros cristaux de plus de 6mm que nous utilisons pour le court-bouillon et les croûtes de sel. Tout est fait à la main à l'aide de machines et d'astuces très peu énergivores. Le sel tamisé fin passe ensuite par une chambre hermétique où un déshumidificateur absorbe l'humidité du sel sans en modifier ses caractéristiques, le gros sel et les gros cristaux sont égouttés une seconde fois! Travail du sel 7 lettres. Passé ces étapes nous passons au conditionnement de nos Sels et de la Fleur de Sel! Les étiquettes sont collées à la main sur chaque produit, que nous disposons avec soin dans les cartons propres à chacun. Pour les commandes de « gros » nous montons à la main les palettes de 50kg à une tonne! Tout les emballages sont recyclés ou réutilisés. Nous sommes fiers de la qualité du Sel et de la Fleur que nous obtenons avec notre savoir-faire artisanal et de notre empreinte limitée en énergie. Notre travail manuel est conséquent et c'est un parti pris qui s'imbrique dans la continuité du travail du Paludier.

Travail Du Sel Au

En fin d'après-midi, elle va récolter la fleur de sel, cette fine pellicule qui s'est formée à la surface de l'eau et qui ravit les papilles des gastronomes. La jeune femme plonge et replonge sa lousse – une sorte de planchette trouée au bout d'un manche en bois long d'environ 3 m – sous l'eau pour sortir le précieux or blanc avant de le déposer dans la brouette. Les gestes sont précis, délicats. Pour rester pure et blanche, la fleur ne doit pas entrer en contact avec l'argile au fond de l'œillet, le bassin de récolte. Vidéos: en ce moment sur Actu Filtrage, séchage, triage Quand la brouette est bien remplie, Cécile la fait rouler sur le pont, l'amène sur le talus où la fleur est filtrée puis déposée sur un tamis pour qu'elle s'égoutte. Je la bâche pour la nuit et je reviens la trier le matin pour enlever toutes les impuretés ». Travail du sel au. Une fois cette opération terminée, le sel est déposé dans une grosse caisse. Direction, les greniers de la Coopérative Les Salines de Guérande qui, grâce à son fonctionnement calqué sur les coopératives laitières, fait vivre à l'année 220 paludiers sur les 350 que compte le marais.

Être saunier n'est pas seulement récolter du sel. Un bon saunier doit détenir le « secret de l'eau ». Il doit savoir aménager, entretenir et faire fonctionner les marais et rester attentif à la météo pour, chaque jour, réguler les débits d'eau entre les bassins. La mise en eau des bassins n'est pas le fruit du hasard mais bel et bien un savoir-faire, transmis par les plus anciens. Composé de trois grands ensembles de bassins d'argile de taille et de profondeurs différentes, le marais salant est un subtil système de vases communicants. Travail du sel de la terre. L'eau de mer circule lentement du vasais au champ de marais en passant par les métières. L'action combinée du vent et du soleil lui permet de s'évaporer jusqu'à sa cristallisation dans les aires saunantes. L'eau passe ainsi de 30 à 250 grammes de sel par litre. Tout ce travail est non seulement dépendant des conditions météorologiques (le soleil et le vent sont les alliés du saunier, tandis que la pluie peut compromettre son travail) mais aussi du talent du saunier; véritable maître d'oeuvre de son marais.