Légende "Repas de paysans" de Louis Le Nain (vers 1642), dans l'exposition "Le Mystère Le Nain" au musée du Louvre-Lens. Cette photographie a été réalisée lors d'un reportage sur l'application Ikonikat. Cette application, outil d'analyse visuelle d'œuvres d'art, s'adresse aussi bien au public qu'aux experts. À la fois instrument de recherche et de médiation culturelle, elle aide à mieux comprendre la réception des images d'art par les visiteurs selon leur profil sociologique (âge, niveau de formation…). Doté d'une tablette, le visiteur regardant un tableau peut montrer, sans avoir recours aux mots, ce qu'il pense pertinent dans l'œuvre. L'interface permet de marquer du doigt les zones significatives de l'image en ajoutant des lignes à la reproduction numérique de celle-ci. Ikonikat s'intègre dans le projet VISUALL-tek, bibliothèque d'outils permettant d'interroger collectivement des images. Ces applications résultent d'un dialogue interdisciplinaire entre des chercheurs en sciences sociales et des informaticiens spécialistes des interactions homme-machine.

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Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Louis Le Nain, né autour de 1593 à Laon et mort le 23 mai 1648 à Paris, est un peintre français. Biographie [ modifier | modifier le code] Louis Le Nain est le cadet d'une famille de peintres de Picardie, qui s'installe à Paris peu avant 1630.

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Mais, au-delà de cette virtuosité, l'artiste s'inscrit dans une démarche fréquente au XVII e siècle, celle de rechercher dans la réalité un support à une réflexion religieuse. En effet, dans ce tableau, les seuls aliments représentés sont le pain et le vin. Constituant la base de l'alimentation de l'époque, ces deux aliments sont également des symboles eucharistiques: ils rappellent au chrétien la présence de Jésus, en référence au dernier repas du Christ et des apôtres. C'est cette dimension sacrée qui différencie la démarche des artistes du XVII e siècle et celle des réalistes du XIX e siècle, comme Gustave Courbet et Édouard Manet, plus soucieux d'une approche sociale.

Louis Le Nain Le Repas Des Paysans 3

Trois frères pour un atelier Antoine, Louis et Mathieu Le Nain sont trois frères peintres issus d'une famille bourgeoise aisée, originaire de Laon. En 1629, ils s'installent dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, alors situé hors les murs de Paris, et travaillent ensemble jusqu'au décès des deux aînés, Antoine et Louis, en 1648. La célébrité des trois frères est attestée par la diversité des commandes connues, notamment celle du portrait des échevins de Paris en 1632, ainsi que par des textes de contemporains, fait assez rare à l'époque. Si aucun document ne permet de savoir comment les Le Nain se répartissaient le travail dans l'atelier, plusieurs styles, et donc plusieurs mains, sont détectables dans les œuvres qui nous sont parvenues: des scènes religieuses, une allégorie, des portraits ainsi que de nombreuses représentations de la vie paysanne. Ces dernières sont aujourd'hui les peintures les plus célèbres de leur œuvre. Parmi elles, Famille de paysans dans un intérieur, traditionnellement attribuée à Louis.

Tableau des frères Le Nain (1642). Huile sur toile. Louvre, Paris. Les frères Le Nain (Antoine, Louis et Matthieu) se sont d'abord illustrés dans le genre de la peinture religieuse et du portrait, avant de pratiquer celui de la « peinture de paysans » par lequel ils sont restés célèbres; il est difficile, aujourd'hui encore, d'associer le nom de chacun d'eux à un genre particulier. Le Repas de paysans du Louvre est d'un format monumental qui définit bien leur ambition de peintres et leur réussite: la composition en bas-relief est d'une stricte rigueur; le coloris, jouant sur une palette presque monochrome d'ocres, de bruns et de gris, rehaussée de quelques taches de couleur, d'une grande sobriété. Par-delà le pittoresque que pourrait suggérer le choix du sujet, il semble que l'on ait affaire à un portrait de famille, présenté dans toute la simplicité de son extraction, où les auteurs manifestent un sens du réel doublé d'une grande finesse de l'observation, sans complaisance ni insistance sur les aspects les plus frustes de l'habitat.