La suite du poème se compose des deux strophes suivantes: Sonne l'heure, Et je pleure; Et je m'en vais Qui m'emporte Ce poème est également cité par: Serge Gainsbourg, en 1973, à plusieurs reprises tout au long de la chanson Je suis venu te dire que je m'en vais (« comme dit si bien Verlaine "au vent mauvais" », etc. Chanson d automne victor hugo chavez. ); Boby Lapointe dans Monsieur l'agent (« Au violon mes sanglots longs / Bercent ma peine / J'ai reçu des coups près du colon / J'ai mal vers l'aine! »); Pierre Perret dans la chanson Les Seins (« Mes airs mélodieux faisaient jaillir de ses yeux ronds / Des gros sanglots longs sur ses violons »); Charles Trenet dans Chanson d'automne, où le poème fait de même office de paroles. Outre sa préférence pour "Bercent mon cœur" au lieu de "Blessent mon cœur", Trénet remplace "Deçà, delà" par "De-ci, de-là"; Alain Barrière dans Elle était si jolie, qui se déroule elle aussi à l'automne, dans une réminiscence du poème verlainien par l'usage de la même expression « au vent mauvais »; dans le même couplet, le chanteur « pleure souvent », ce qui n'est pas sans rappeler les « sanglots longs » de Verlaine; Laurent de Kiev dans Chanson d'Automne qui reprend l'ensemble du poème mais y ajoute un refrain final.

Chanson D Automne Victor Hugo

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Ces répétitions confèrent au poème un ton léger, qui sied au sujet du poème puisqu'il s'agit du passage des saisons. Le vocabulaire est simple. Face à l'été qui s'en va et à l'automne qui approche, le poète recommande au bûcheron, au charbonnier et au fagotier de se mettre à l'ouvrage. Une fin plus solennelle On remarque cependant une légère modification de la structure pour les deux dernières strophes. Dans les seizième et vingtième vers, Victor Hugo emploie la deuxième personne du pluriel. En apostrophant ainsi directement le lecteur, le poète aborde des sujets plus graves. Il ne s'agit plus seulement d'une préparation matérielle à l'hiver, mais aussi d'une préparation psychologique, voire spirituelle. Chanson d’automne de Victor Hugo | Littérature Portes Ouvertes. Le vers « Vous qui mourez, faites du feu » rappelle ainsi la condition mortelle de l'être humain, face à laquelle il n'est d'autre solution que la fraternité: on peut penser que le « feu » représente ici un âtre réconfortant autour duquel se rassembler, se réunir. Le feu n'est donc pas seulement ce qui procure de la chaleur, mais aussi et surtout ce qui rassemble autour de lui les êtres humains.