Hommage à lili des Bellons - YouTube

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Lili des Bellons! Le petit compagnon de Marcel, celui qui l'initie au piégage des oiseaux et aux grottes remplies de chauves-souris! Mort pour la France à 20 ans? Lili repose dans le petit cimetière tout proche de La Treille. A deux pas, la tombe fleurie de Marcel Pagnol, sur laquelle on peut lire cette très belle épitaphe: «J'ai aimé les sources, mes amis et ma femme». Opinions Tribune Par Carlo Ratti* Chronique Par Antoine Buéno* Chronique Jean-Laurent Cassely

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» « Il ne fallait pas que ce soit ridicule » Ainsi, Guillaume de Tonquédec, qui incarne le père de Marcel Pagnol, ouvre un peu les « o » et prononce les « e » muets, mais utilise un accent très léger. « On ne pouvait pas faire l'économie totale de l'accent, mais il ne fallait pas que ce soit ridicule », observe-t-il. « Il y avait juste quelques petites règles à respecter », renchérit Mélanie Doutey, qui interprète la mère de Pagnol. François-Xavier Demaison, lui, adopte un fort accent pour camper l'oncle Jules. « Avec lui, on a joué sur la truculence du personnage, qui vient de Narbonne », explique Christophe Barratier. « Dans le film, je mélange les accents de Marseille, de Perpignan et de Narbonne, précise l'acteur. Ma mère est corse donc je suis à l'aise avec les intonations du Sud. » Originaire de Versailles, Léo Campion, qui incarne Marcel, a été rapidement invité par le réalisateur à se débarrasser de la contrainte de l'accent. « Ça m'a soulagé et m'a permis de me concentrer sur le texte », glisse-t-il.

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A vingt minutes de Camoins les Bains, le touriste rencontre un tout petit village, remarquable par le charme et l'originalité de sa position. Construit sur des rochers abrupts, aperçu seulement du côté des Camoins ou des Accates, il se détache étrangement sur le fond bouleversé des montagnes d' écrivait l'abbé AGNEL en 1904. Le nom de la Treille et plusieurs hameaux avoisinants fut donné au quartier qu'à partir du XVème siècle. Un acte du 2 janvier 1486 désigne une terre de Guilhem PAUL dit la Treille. C'est donc l'origine du village. Aujourd'hui tout à bien changé, la Treille bien qu'ayant l'aspect d'un village (et Marcel Pagnol dans ses œuvres l'a tellement sanctifié en village, avec le Maire, l'Instituteur, et le Curé) que beaucoup de visiteurs ont du mal à croire que nous sommes à Marseille dans le 11ème arrondissement. Nous sommes desservi par la ligne de bus n°12 qui va directement au terminus du métro à la station de la Timone. Des lotissements et des constructions neuves fleurissent à tous les coins des chemins.

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«Pagnol, ça se mérite! » Le guide n'avait pas menti. A la septième heure passée sous un soleil de plomb dans la garrigue rocailleuse d'Aubagne, on comprend douloureusement l'obsession de Manon des sources, d'Ugolin et du puisatier Raimu pour l'eau. Les gourdes sont vides, la Méditerranée nous nargue au loin, la source du Laurier coule à peine. Pagnol se mérite, en effet. Et ce désert n'est qu'à quelques kilomètres de Marseille! Pourtant, miraculeusement, ici, rien n'a changé depuis l'époque de La Gloire de mon pèr e. La grotte du Cerf (on se souvient du cri déchirant d'Ugolin: «Manon, je t'aime d'amour! »), le vallon de Passe-Temps (où l' «oncle Jules» chassait la bartavelle), le fameux canal que Marcel et sa famille longeaient chaque week-end, tout cela demeure hors du temps. Un miracle: essayez donc de retrouver le café de César sur le Vieux-Port de Marseille? «Pagnol a vécu son enfance dans ces collines, puis, devenu adulte, il en a racheté une grande partie. Elles appartiennent toujours aujourd'hui à sa veuve, Jacqueline», explique Georges Mérentier, guide à Aubagne.

En 1934, il vient y tourner Angèle. «Entre deux parties de boules, on faisait un peu de cinéma», plaisantait-il. On plaint les pauvres machinistes qui durent traîner des caméras de 80 kilos au fond du vallon de la Douloire, où l'on peut toujours admirer la maison en pierres blanches d'Angèle. «Comme les cigales couvraient la bande-son, Pagnol avait placé un homme dans chaque pin avec une massette et, à son signal, tous tapaient pour avoir une ou deux minutes de silence», s'amuse Georges Mérentier. Soudain, en ce lieu perdu, on tombe, étonné, sur un panneau indiquant: «Sentier Pierre Tchernia». En fait, venu ici avec Pagnol dans les années 1970, le célèbre présentateur avait voulu monter jusqu'au promontoire où fut tourné Regain. Sa corpulence fit de cette ascension une épreuve. En hommage complice, Pagnol planta la pancarte? Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Mais le plus émouvant reste peut-être la redescente vers Marseille. A côté de la bastide longtemps louée par la famille Pagnol, où l'on aperçoit toujours le figuier sur lequel l'oncle Jules testait ses fusils, non loin du château de la Buzine (le fameux Château de ma mère), le nom d'une rue attire le regard: «Chemin David Magnan, dit Lili, 1898-1918».