A moduler avec les autres facteurs cliniques et paracliniques, et à l'observance de la réhabilitation respiratoire pré op pour décider de l'opérabilité. Spécificités per opératoires La VUP expose au risque de faire apparaître...... Anesthesia en chirurgie thoracique france. une hyperinflation dynamique: - Définie par la présence d'un volume télé expiratoire ou de fin d'expiration au dessus de la capacité résiduelle fonctionnelle CRF. - Responsable d'une auto PEP. - Phénomène favorisé par l'utilisation de sonde double lumière petit diamètre, l'obstruction bronchique, la ventilation à haut VT, un temps respiratoire trop court, une FR trop élevée. - Objectivée par un débit expiratoire persistant en début d'inspiration. Conséquences: - respiratoires: des pressions d'insufflation barotraumatisme de la perfusion de poumon ventilé majoration du shunt hypoxémie - hémodynamiques: précharge ventriculaire par l'hyperpression thoracique, compliance du VG, résistances vasculaires pulmonaires et donc la post charge du VD défaillance hémodynamique.

Anesthesia En Chirurgie Thoracique Belgique

[36-570-A-10] Marc Fischler: Professeur des Universités Service d'anesthésie, hôpital Foch, 40, rue Worth, 92151 Suresnes France fr Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé. L'accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement. pages 14 Iconographies 3 Vidéos 0 Autres Article archivé, publié initialement dans le traité EMC Anesthésie-Réanimation et remplacé par un autre article plus récent: cliquez ici pour y accéder La chirurgie pulmonaire est une chirurgie à haut risque. Certificat en Anesthésie Thoracique - TECH France. La mortalité hospitalière (ou dans les 30 jours postopératoires) est de l'ordre de 1% après résection économique, de 2% après lobectomie, de 6% après pneumonectomie et proche de 10% après pneumonectomie élargie. Une complication postopératoire importante survient dans un quart à un tiers des cas (complications pleuropulmonaires, troubles du rythme, oedème pulmonaire... ). Le médecin anesthésiste-réanimateur doit s'assurer que l'évaluation préopératoire a apprécié le risque de complications respiratoires sans omettre les risques liés aux pathologies associées, connaître les diverses modalités techniques de l'intubation sélective (utilisation préférentielle des tubes à double-lumière gauche), savoir conduire une ventilation unipulmonaire (traitement d'une désaturation artérielle en oxygène, prévention et traitement d'une hyperinflation dynamique chez l'emphysémateux), choisir et mettre en place une technique d'analgésie.

L'intubation et la ventilation à poumons séparés sont des spécificités de la chirurgie thoracique. L'utilisation de cette modalité ventilatoire n'est pas consensuelle et ses indications sont très variables d'une équipe à l'autre et dans la littérature. L'intubation sélective comporte cependant des avantages non négligeables dont il serait dommage de ce priver par crainte d'effets secondaires le plus souvent mineurs. 1. Anesthésie pour la chirurgie thoracique. Indications: Les indications de ventilation unipulmonaire et d'intubation sélective ne font pas l'objet d'un consensus. mais on reconnait des indications dites « absolues » et d'autres dites « relatives » en fonction des équipes [51, 52, 53]. Les indications « absolues » sont:  la protection du poumon sain en cas d'infection ou d'hémorragie du poumon pathologique, protégeant des complications telles que les atélectasies, les pneumopathies et les infections postopératoires;  le contrôle de la distribution des flux ventilatoires dans les pathologies particulières telles que les fistules broncho pleurales, la chirurgie majeure de l'arbre bronchique, les bulles d'emphysème géantes [51].