Alors que des tours vont être démolies dans l'Essonne, des films amateurs témoignent de ce qu'y fut la vie quotidienne. Un dosage délicat, entre l'anecdote et la thématique de l'urbanisme, entre la poésie de jeux d'enfants et l'évocation plus large du climat de l'époque. Les promesses de progrès et de confort moderne...

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Désireux de garder une trace des événements marquants de l'existence, ces apprentis cinéastes vont aussi, plus ou moins volontairement, enregistrer les mutations urbaines qui les environnent. Ces centaines d'heures d'images tremblées et muettes, au grain si caractéristique, donnent à voir une urbanisation galopante qui remplace en quelques années terrains agricoles, potagers et chemins de terre, par des barres de béton et des espaces verts. Ils ont filmé les grands ensembles de nuit vente. Mais elles montrent aussi de grands appartements modernes pouvant accueillir des familles nombreuses, des villes aérées où "les enfants peuvent jouer", des habitants heureux de participer à ce qui apparaît alors comme le progrès. Bien loin de l'image que l'on en a aujourd'hui, ces grands ensembles semblent être alors les lieux du bonheur. Sujets: Grands ensembles -- France -- Essonne (France) -- 1945-1970 Vie en banlieue -- France -- Essonne (France) -- 1945-1970 Note: Contient des extraits de films amateurs 0/5 (0) Lien permanent Vérification des exemplaires disponibles...

Vidéos Au fil d'années passées à collecter des films amateurs dans l'Essonne, Marie-Catherine Delacroix a pris conscience que ceux-ci constituaient une extraordinaire mine d'informations sur la banlieue et la vie dans les grands ensembles bâtis dans les années 1960. Ils ont filmé les grands ensembles femme. Images Résumé Au fil d'années passées à collecter des films amateurs dans l'Essonne, Marie-Catherine Delacroix a pris conscience que ceux-ci constituaient une extraordinaire mine d'informations sur la banlieue et la vie dans les grands ensembles bâtis dans les années 1960. Avec Laurence Bazin, elle demande à des cinéastes amateurs de Saint-Michel-sur-Orge, de Massy ou d'Evry de commenter leurs propres images, et, à travers elles, de "raconter la banlieue". La vague de construction des grands ensembles dans l'Essonne coïncide pratiquement avec l'engouement populaire pour le cinéma amateur né de l'apparition du format Super 8. Désireux de garder une trace des événements marquants de l'existence, ces apprentis cinéastes vont aussi, plus ou moins volontairement, enregistrer les mutations urbaines qui les environnent.