Il y a donc un jeu d'opposition au cours de ce poème impersonnel donc très parnassien. En effet, ce poème n'emploie que la troisième personne. Leconte de Lisle, dans ce poème, dépeint donc aussi des éléphants très imposants et d'une grande splendeur. Ce texte presque élogieux pour les éléphants montre de nombreuses qualités en eux: malgré des adjectifs ou des comparaisons de prime abord plutôt négatifs, par exemple « vieux » L11, « gercé » L12, « comme un tronc » L12 ou « comme un roc » L13; ceux-ci sont tournés comme en adjectifs mélioratifs en les rendant imposants, anciens mais robustes. Beaucoup de qualité de ces éléphants sont mises en avant dans ce texte. Par exemple, leur force, leur courage par leur détermination peu importe les obstacles « mais qu'importent la soif et la mouche vorace, et le soleil cuisant leur dos noir et plissé » L33-34 et même l'auteur utilise le terme « courage » ligne 41; leur persévérance à garder leur route « pour ne point dévier du chemin le plus droit » L19; leur fidélité pour leur guide et cortège « leur patriarche » L28; leur discipline puisqu'ils restent en un cortège sûrement presque parfaitement ordonné « les pèlerins massifs suivent leur patriarche » L28; et d'autres encore.
  1. Les éléphants leconte de lisle

Les Éléphants Leconte De Lisle

-le refus de se compromettre, de s'avilir L'auteur s'adresse aux poêtes qui s'exhibent vers 3 et 7 dans tout le reste il s'adresse aux lecteurs Insistance sur la deuxième personne occurences, effets refus d'être comme ces gens mépris du public isolement anaphore du pronom je à la fin du poème - la condamnation du public l'auteur reproche au public sa grossièreté, sa stupidité, stérile ses oeuvres ne lui apporte rien, amusement superficiel qui n'entraîne aucune réflexion. -Les risques encourus Commentaire leconte de lisle 3400 mots | 14 pages Charles Marie René Leconte de Lisle est un poète français, né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul sur l'île autrefois appelé l'Île Bourbon mais qui porte le nom aujourd'hui de l'île de la Réunion et décède le 17 juillet 1894 à Voisins. L'auteur voue à l'art un culte religieux et rationnel à la fois. Il appartenait au mouvement poétique parnassien qui est apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle et qui avait pour but de valoriser l'art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet….

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