Les poètes, devant mes grandes attitudes, Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments, Consumeront leurs jours en d'austères études; Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants, De purs miroirs qui font toutes choses plus belles: Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles! Rodin, Je suis belle, 1882 Postérité [ modifier | modifier le code] La première strophe figure, gravée, sur le socle de la sculpture intitulée Je suis belle réalisée en 1882 par Auguste Rodin. Voir aussi [ modifier | modifier le code]

Poème Neige Baudelaire Au

Dissertation: Analyse du poème la Beauté. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 17 Mai 2016 • Dissertation • 846 Mots (4 Pages) • 55 858 Vues Page 1 sur 4 Analyse du poème « la Beauté » de Charles Baudelaire 1. 1 Introductin Le sonnet « la Beauté » 1, qui était écrit dans l'époque du romantisme, fait partie de la section « Spleen et Idéal », quelle est la section la plus grande de l'œuvre les Fleurs du Mal, puisque elle regroupe quatre-vingt-cinq des cent vingt-six poèmes du recueil. La section se compose de trois cycles, dont le sonnet peut être reparti au cycle de l'idéal car on s'occupe de l'idéal de l'art. Le thème du poème est la beauté qui veut être saisie par les poètes. Baudelaire parle de la beauté comme un intérêt poétique, en utilisant la suprématie de la beauté et la méthode du travail d'un poète. Le poème met ainsi en relief que le poète est capable de percevoir le beau, mais qu'il est malhabile à l'exprimer. 2 1. 2 Analyse Le premier quatrain commence par « je suis belle » [v. Poème neige baudelaire au. 1], qui indique que Baudelaire incarne la beauté dans le corps d'une belle femme qui représente l'idéal de la beauté.

Et ce fut au matin, sous le sel gris de l'aube, un peu avant la sixième heure, comme en un havre de fortune, un lieu de grâce et de merci où licencier l'essaim des grandes odes du silence. Et toute la nuit, à notre insu, sous ce haut fait de plume, portant très haut vestige et charge d'âmes, les hautes villes de pierre ponce forées d'insectes lumineux n'avaient cessé de croître et d'exceller, dans l'oubli de leur poids. Et ceux-là seuls en surent quelque chose, dont la mémoire est incertaine et le récit est aberrant. La part que prit l'esprit à ces choses insignes, nous l'ignorons. […] » Saint-John Perse, Neiges, dans Éloges, suivi de La Gloire des Rois, Anabase, Exil, Paris, Gallimard, coll. « Poésie », 1960, p. Ciel brouillé, poème de Charles Baudelaire. 188. J'aime l'ampleur solennelle de ce poème, d'emblée marquée par le « Et puis » initial. La chute de neige n'est alors plus un phénomène météorologique banal, mais un événement exceptionnel. L'utilisation du pluriel « neiges » participe de ce désir de grandissement. 2. Début et fin de la neige, par Yves Bonnefoy Yves Bonnefoy fait partie de ces poètes qui, nés dans les années vingt, commencent à publier après-guerre en prenant leurs distances avec le surréalisme, à l'instar de Philippe Jaccottet, André du Bouchet ou encore Jacques Dupin.