L'Arabie saoudite a été touchée cinq fois, provoquant la mort de 48 personnes. La Tunisie a subi trois attaques: deux attentats ont visé l'économie touristique, secteur vital pour le pays, en provoquant la mort de 62 personnes au musée du Bardo de Tunis, et 37 dans un hôtel près de Sousse. « Regardez ! Une carte de la Syrie d’avant-guerre... » - L'Orient-Le Jour. La troisième attaque revendiquée par le groupe « Etat islamique » a été perpétrée le 24 novembre contre un bus de la garde présidentielle (13 morts, dont le kamikaze). La France a subi deux attaques: 143 morts dans les deux attaques revendiquées par l'Etat islamique, à Paris en janvier, l'attaque de l'Hyper Cacher, et le 13 novembre. Huit pays ont subi une attaque: Afghanistan (33 morts le 18 avril, la revendication par l'EI faisant polémique parmi les experts), Pakistan (45 morts le 13 mai), Koweït (27 morts le 26 juin), Turquie (28 morts le 20 juillet), Liban (44 morts le 12 novembre), Canada, Australie, Etats-Unis (attentats de "loups solitaires" assumés en novembre par l'"Etat islamique" dans leur revue).

Carte Syrie Dans Le Monde

D'ailleurs, les médias syriens parlent d'une médiation, à la fois de Téhéran et de Moscou, pour faire en sorte que les milices kurdes et le régime syrien trouvent un accord sur le déploiement des troupes du régime dans cette région du nord du pays. - En quelque sorte, Moscou serait le chef d'orchestre des événements auxquels on assiste aujourd'hui? Ziad Majed. En partie oui, ils ont les clés des événements… Les Turcs, eux, savent que les Américains ne veulent pas les perdre, qu'ils redoutent qu'Ankara ne se jette dans les bras de Moscou. Dans le même temps, les Turcs comptent sur les Américains. Les Russes, eux, ne veulent pas que les Turcs se rapprochent trop des Américains. Carte syrie dans le monde. Mais ils comprennent bien ce que réclame Ankara… Ils acceptent que les Turcs s'imposent dans cette partie du nord-est de la Syrie… À condition que le régime syrien soit présent dans cette région. En réalité, tout est en train de se négocier, et une nouvelle carte du nord de la Syrie est train de se dessiner. Quant aux Américains, ils ne veulent pas que le régime revienne à l'extrême nord-est du pays, dans la zone stratégique pétrolière, à la frontière avec l'Irak, car ils ne souhaitent pas voir les Iraniens contrôler cette zone, via les troupes du régime.

Ces milices irakiennes fournissent, selon l'historien, au minimum plusieurs centaines de combattants, probablement plus. La suite après la publicité "Damas peut également compter sur de nombreux Pasdarans iraniens", ajoute l'expert. Ces derniers, qui intervenaient jusqu'à il y quelque temps comme conseillers militaires sont désormais au front: "Parmi les 172 morts iraniens recensés depuis l'intervention russe en septembre, la plupart ne viennent pas de la force d'élite al-Qods mais d'unités régulières: blindés, infanterie mécanisée, paras et brigade des forces spéciales Sabarin, conçues à l'origine comme un décalque des SAS britanniques", affirme Stéphane Mantoux. Des soldats du régime syrien célèbrent la reprise d'une localité près d'Alep obtenue grâce au soutien militaire russe (GEORGE OURFALIAN / AFP) Quant aux Russes, leur présence sur le terrain est désormais officielle. Moscou est un allié de Damas et surtout, un partenaire militaire de la Syrie, depuis des dizaines d'années. Carte : la frontière syrienne au cœur de la lutte entre Turcs et Kurdes. Présent dans le port de Tartous, pourvoyeur d'armes et de munitions, la Russie a assez tôt envoyé des conseillers militaires auprès des généraux syriens.