Les ocres du Luberon fascinent. De Roussillon à Gignac, en passant par Villars, Gargas et Rustrel, les anciennes carrières d'ocre de la vallée d'Apt (Vaucluse) sortent de l'oubli, des sentiers de randonnée sont ouverts, des belvédères sont aménagés, les traces du passé sont mises au goût du jour et les aires de parking (payantes) fleurissent. Pétris par les intempéries, ces anciens gisements présentent aujourd'hui un paysage envoûtant qui hybride l'intention de l'homme et la volonté de la nature. Falaises, cheminées de fée, buttes de sable ocré, après avoir été creusées à la pelle et à la pioche, sont désormais modelées par le bon vouloir du vent et des eaux de pluie. Ces pigments naturels ont été utilisés dès la préhistoire, on en retrouve sur les parois des grottes. Mais en 1780, Jean Etienne Astier, un habitant du village de Roussillon, découvre qu'après traitement l'ocre devient un colorant inaltérable et non toxique. Il devient le premier ocrier de France et, au XIXème siècle, l'exploitation du minerai devient industrielle.

Pierre Du Vaucluse Paris

Que penseraient aujourd'hui ces hommes qui ont sculpté les collines à la sueur de leur front, de la triste destinée de ces lieux? A quelques centaines de mètres de l'espace naturel sensible de l'étang salé une ancienne carrière avait déjà été comblée, ayant été utilisée comme dépôt d'ordures en tout genre sans qu'aucune précaution n'ait été prise, à l'époque, s'agissant de la toxicité de certains déchets. On aperçoit, en surface, plastiques, vieilles bouteilles, tôles, vieux bidons etc … l'esthétique est pour le moins douteuse. Une autre carrière, en face, est en train de subir le même sort avec l'installation, depuis plus d'une trentaine d'années, d'une casse automobile privée contenant une centaine de véhicules en train de rouiller et visiblement dépourvus du bénéfice réglementaire de leur dépollution. Dépôts massifs de végétaux brulés sur place, une sorte de déchetterie bis qui fonctionne sans respect des obligations réglementaires et à proximité d'un espace naturel sensible!! Sans parler de l'impact possible sur la nappe d'eau souterraine dite des « safres du Miocène », dont le statut est devenu patrimonial… La mairie, rencontrée, avoue son impuissance à faire changer les choses.

Pierre Du Vaucluse De La

Méthamis, terroir de la cerise des Monts de Venasque J'aime beaucoup Méthamis, village perché sur la route des Gorges de la Nesque, notre canyon vauclusien, très impressionnant avec ses vues à couper le souffle et ses grottes dissimulées ici et là. Village typiquement provençal, Méthamis est posé sur un rocher, perdu au milieu des champs de cerisiers. Il culmine à 380 mètres au-dessus des gorges profondes et sauvages et possède un patrimoine religieux important, une église et deux chapelles. A la sortie du village, on peut observer les vestiges du Mur de la Peste, barrière en pierre sèche construite pour protéger la Provence de la maladie débarquée en 1720. Le petit plus: sont produites ici et dans les environs la cerise des Monts de Venasque, première appellation de cerises déposées en 1978. Bedoin, le plus sportif Bedoin n'est pas totalement un village méconnu, notamment des cyclistes qui s'essaient à l'ascension du Mont Ventoux. En effet, Bedoin est l'un des derniers villages avant le Ventoux et il signe un point de départ important pour la grande ascension.

Pierre Du Vaucluse Portrait

Du Ventoux aux Monts de Vaucluse en passant par le Luberon, la Provence concentre un patrimoine considérable de constructions en pierre sèche: terrasses de cultures, cabanes (bories), aiguiers, bergeries, habitats troglodytes... Ce patrimoine fait partie intégrante des paysages provençaux. L'expression "pierre sèche" qualifie une pratique d'assemblage de pierres brutes sans utilisation de liant par simple empilement et calage des éléments entre eux. Ces constructions de pierre servaient d'abri pour les paysans et les bergers. Le Parc Naturel du Luberon recense 1610 bories sur 11 communes. A Gordes, elles forment un village de bories ouvert aux promeneurs. On trouve une trentaine de cabanons qui donnent un beau témoignage de ce qu'a été depuis des siècles la vie de la Provence profonde, celle de Giono, celle des ruraux et des bergers. La muraille de la peste, histoire d'une aventure. Sur le plateau de Vaucluse chemine un mur insolite, parfois robuste et haut construit, parfois réduit à quelques pierres.

Construction des nombreux logements sociaux dans les années 60 - 70 tant dans le grand Sud Est qu'à Lyon, Paris et Alger par l'architecte Fernand Pouillon. LA QUALITÉ ET LE PRESTIGE DE SES CLIENTS: Les architectes, les décorateurs, Les fabricants de cheminées: PHILIPPE, RICHARD LE DROFF, RENE BRISACH, SEGUIN-DUTERIEZ, MAGNAN, FABRILOR, DEVILLE, SUPRA, Les Sculpteurs: MIZUI, mur Olympique de Grenoble, DE BACKER, KUBEREK, G. VICTOR, Les promoteurs immobiliers: Figuiere Promotion, Les artisans du bâtiment, Les tailleurs de pierre. LA QUALITÉ ET LE PRESTIGE FRANÇAIS QUI S'EXPORTENT: Depuis de nombreuses années en Europe, mais aussi: aux Etats-Unis, Canada, Amérique du Sud, Chine...