Un Lion jadis, dit-on, dormait Dans le bosquet où il logeait. Autour de lui, jouait, folette, Une tribu de Souricettes. L'une, toute étourdie, trotta Sur le Lion, et le réveilla. Le Lion en fut très irrité. Il la prit, et, fort courroucé, Rugit qu'il saurait la punir. Elle s'excusa, sut lui dire Qu'elle n'avait pas fait exprès… Il la laissa aller en paix. « J'aurais, dit-il, maigre gloriole A mettre à mort cette bestiole. » Or, à bien peu de temps de là, Un Homme, dit-on, prépara Une vaste fosse et, de nuit, Le Lion y tomba: il fut pris Et, craignant fort d'être tué Dans la fosse, se mit à crier. Le Lion de l’Atlas – Théophile Gautier | Poetica Mundi. La Souris s'en vint à ces cris, Mais sans savoir que c'était lui Qu'elle avait jadis réveillé. Quand elle le vit prisonnier, « Que cherchiez-vous, dit-elle, ici? » Il répond qu'il a été pris Et sera tué à grand-douleur. La Souris dit: « N'ayez pas peur, Je vais, moi, vous récompenser De m'avoir jadis pardonné D'avoir osé trotter sur vous. Grattez la terre au fond du trou Pour prendre un appui bien ancré, Puis élancez-vous et sautez De façon à pouvoir sortir.

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À Gaston Prudhomme de la Pèrelle. I La nuit dans le désert vient à pas lents s'asseoir Avec sa robe d'ombre et son bandeau d'étoiles; Elle rafraîchit l'air en balançant ses voiles, L'herbe fume et l'Asie est comme un encensoir. C'est l'heure du lion. Sur les brûlantes pierres, Et sous un jour pesant aux rayons irrités, Il a dormi. Le Lion amoureux, poème de Jean de La Fontaine - poetica.fr. C'est l'heure, il ouvre les paupières, Se dresse en soupirant, les ongles écartés, Et va; ses grands yeux clairs dans les ténèbres plongent, Puis il gronde en dedans et rugit tout à coup: Ses flancs pleins de tonnerre en frémissant s'allongent, Sa crinière terrible est droite sur son cou. Le palais échauffé d'une soif importune, Il va voir si la source a de l'eau dans son lit, Et s'arrête parfois: le croissant de la lune L'étonné, la splendeur des astres le remplit. Son allure est d'un sage, il marche avec mystère Comme un prêtre des nuits; à chacun de ses pas, Son pied en se posant semble arrêter la terre; Quand il passe, elle tremble et ne résonne pas. Mais, pendant qu'au torrent il se penche pour boire, Sur le bord opposé rampe une forme noire...

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Guillaume Apollinaire Ô lion, malheureuse image Des rois chus lamentablement, Tu ne nais maintenant qu'en cage À Hambourg, chez les Allemands. Guillaume Apollinaire, Le Bestiaire, ou Cortège d'Orphée, 1911

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L'insecte du combat se retire avec gloire: Comme il sonna la charge, il sonne la victoire, Va partout l'annoncer, et rencontre en chemin L'embuscade d'une araignée; Il y rencontre aussi sa fin. Quelle chose par là nous peut être enseignée? J'en vois deux, dont l'une est qu'entre nos ennemis Les plus à craindre sont souvent les plus petits; L'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire, Qui périt pour la moindre affaire.

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le lion est mort ce soir, le lion n'est plus des notres mais pourquoi cette fin tragique? C'est en ce beau jour que les gazelles galope, cours il n'y a plus de gros lion prédateur surgissant de la savane, qui de ces rugissement terribles viens chasser ces annimaux faibles de se défendre. le lion n'est pas mort il ya ces lionceaux a qui un jour iront rugir et attraper de nouvelles proies c'est ces petits qui irons à la chasse. ce soir le lion ne rugira plus ces hurlements ne retentiront plus dans la savanne il a laché prise avec la vie abandonnant les lioncelles. Le jour illuminé par le soleil, viens eclairer les yeux noir des lionnes sauvages loin des yeux de l'homme, les lionceaux taites leur mère. « Le lion » de Roald Dahl – MAITRONAUTE. Ces lions a leur tour irons parcourir les dunes de sables et courir et mugir loins des hommes il cherchent leur nouriture et dans les petites sources d'aux viennent boires. Ces annimaux sont sauvage, il ne faut savoir des dompter pour gagner leur confiance, car il naissent en meutent et vivent ensembles.

L'indompté répond trois fois de suite Dans un muet colloque à faire frissonner: « Je ne veux pas. » Le tigre, ému, flairant la fuite, Va, vient. On entendrait des mouches bourdonner. Pitié! du fouet d'acier les coups, cuisante grêle, Font jaillir la douleur. Hurlant de tout son corps, Le lion rampe, il vient manger dans la main frêle Qui de sa haute échine a courbé les ressorts. Poésie le lion et le rat à imprimer. La foule crie. Elle aime, entre toutes les fêtes, A craindre en sûreté. Rugis donc, ô lion, Et bondis, car elle aime à voir sauter les bêtes Afin que l'homme seul ne soit pas histrion. III Ô terre! il faut que l'homme usurpe ton écorce, Mais tu pleures tes fils plus robustes, plus francs; Tu préfères, en eux, ta simple et droite force À l'ascendant rusé qui nous fait leurs tyrans. « Il est beau, nous dis-tu, que pour vous mon zéphire Dans les toiles surpris se condamne au travail; Que sur un double fer une brute en délire Chasse mes horizons à grands coups de poitrail. Il est beau d'affronter des vagues inconnues, De dépêcher au loin votre âme sur un fil, D'obliger le poids même à remonter les nues, Et de mêler deux mers à la face du Nil.

À Mademoiselle de Sévigné Sévigné, de qui les attraits Servent aux grâces de modèle, Et qui naquîtes toute belle, À votre indifférence près, Pourriez-vous être favorable Aux jeux innocents d'une Fable, Et voir, sans vous épouvanter, Un Lion qu'Amour sut dompter? Amour est un étrange maître. Heureux qui peut ne le connaître Que par récit, lui ni ses coups! Quand on en parle devant vous, Si la vérité vous offense, La Fable au moins se peut souffrir: Celle-ci prend bien l'assurance De venir à vos pieds s'offrir, Par zèle et par reconnaissance. Du temps que les bêtes parlaient, Les Lions, entre autres, voulaient Être admis dans notre alliance. Poésie le lien direct. Pourquoi non? Puisque leur engeance Valait la nôtre en ce temps-là, Ayant courage, intelligence, Et belle hure outre cela. Voici comment il en alla. Un Lion de haut parentage, En passant par un certain pré, Rencontra Bergère à son gré: Il la demande en mariage. Le père aurait fort souhaité Quelque gendre un peu moins terrible. La donner lui semblait bien dur; La refuser n'était pas sûr; Même un refus eût fait, possible, Qu'on eût vu quelque beau matin Un mariage clandestin.