1 En août 1914 sur la Meuse, le jeune lieutenant du génie, Adrien Fournier, effectue une reconnaissance avec sa brigade. Une explosion. Adrien reprend conscience dans une église transformée en infirmerie. Ses jambes fonctionnent, ses bras aussi; il voit, il entend. Mais il n'a plus de dents, ne peut plus parler car du menton au nez, son visage est détruit. Évacué au Val de Grâce, il en sort cinq ans plus tard. 2 La chambre des officiers, adaptation du roman éponyme de Marc Dugain, raconte l'histoire d'Adrien, une des « gueules cassées » de la première guerre mondiale. Ne comprenant d'abord la répulsion qu'il provoque que par le regard des autres dans une chambre où les miroirs ont été retirés, les souffrances physiques d'Adrien dues aux blessures se doublent de la détresse morale d'être désormais – pour lui, pour les autres – un monstre. Entouré d'autres officiers, il organise sa vie, entre les opérations nombreuses qui tentent de lui redonner un visage et une voix et l'amitié qu'il tisse avec un aristocrate breton, un aviateur juif et une infirmière, défigurée lors d'une opération sur le front.
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La Chambre Des Officiers Portrait D Adrien Taquet

Description La chambre des officiers 1914. Tous sourit à Adrien, ingénieur officier. La guerre éclate et lors d'une reconnaissance sur les bords de la Meuse, un éclat d'obus le défigure. Le voilà devenu une " gueule cassée ". Adrien ne connaîtra pas les tranchées mais le Val-de-Grâce, dans une chambre réservée aux officiers. Une pièce sans miroir, où l'on ne se voit que dans le regard des autres. Adrien y restera cinq ans. Cinq ans pour penser à l'après, pour penser à Clémence qui l'a connu avec sa gueule d'ange... " On n'oubliera pas le premier roman de Marc Dugain, qui a su rendre au visage d'Adrien, dans un style simple et sanglé, toute son humanité. " Jérôme Garcin – L'Obs Ce livre a obtenu le Prix des libraires. En lire plus Auteur Marc dugain Editions Pocket Année 2001 Collection Pocket Nouvelles Voix Reliure Broché Options de livraison Plusieurs options de livraison vous seront proposées lors de la finalisation de votre achat selon le vendeur que vous aurez sélectionné. La plus grande librairie solidaire en ligne Dans la librairie de Label Emmaüs, vous avez à disposition plus d'un million d'ouvrages, sélectionnés et triés avec soin par des salariés en parcours d'insertion professionnelle.

« La guerre de 14, je ne l'ai pas connue. » Marc Dugain, première phrase de La chambre des officiers Enrobage: La chambre des officiers, de Marc Dugain Fève: France / La chambre des officiers Ecadossage: En 1914, tout sourit à Adrien, ingénieur officier. Mais, au début de la guerre, lors d'une reconnaissance sur les bords de la Meuse, un éclat d'obus le défigure. En un instant, il est devenu un monstre, une « gueule cassée ». Adrien ne connaitra ni l'horreur des tranchées ni la boue, le froid, la peur ou les rats. Transféré au Val-de-Grâce, il rejoint une chambre réservée aux officiers. Une pièce sans miroir où l'on ne se voit que dans le regard des autres. Il y restera cinq ans. Cinq ans entre parenthèses. Cinq ans pour penser à l'avenir, à l'après-guerre, à Clémence qui l'a connu avec son visage d'ange. Cinq ans à nouer des amitiés déterminantes pour le reste de son existence… Ganache: Roman / Contemporain, Réaliste Tempérage: 172 pages / 1, 1 cm / Pocket / 5€30 Le p'tit +: Il existe un film J'ai été le premier à occuper cette chambre.

La Chambre Des Officiers Portrait D Adrien 1

Il fallait de l'audace pour imaginer un film à partir du roman de Marc Dugain, La Chambre des officiers, qui raconte une histoire très forte (et vraie) mais a priori infilmable. La vie d'un soldat de 1914 réduite à l'espace d'une salle d'hôpital où il arrive dès les premiers jours de la Grande Guerre. Il y restera cinq ans. Un enfermement qui n'est rien, pourtant, comparé à celui que cet homme doit endurer dans sa chair: défiguré lors d'un bombardement, il ne revient à la vie que pour se découvrir prisonnier d'un visage monstrueux qui n'est plus le sien, qui n'est plus humain. L'histoire du lieutenant Adrien, c'est le portrait d'un homme qui n'a plus de portrait. C'est un regard porté sur celui qui ne supporte plus les regards, et que la plupart des regards fuient. Comment braquer sur cet univers-là l'oeil d'une caméra? La difficulté a stimulé François Dupeyron, qui ne se contente pas d'éviter les écueils: il s'empare vraiment de ce sujet délicat, douloureux, intimiste, et fait de La Chambre des officiers un film de chambre, comme on dit de la musique.

Un roman touchant et lucide sur les gueules cassées. Ce qui lui est arrivé avec l'explosion de la "marmite" (bombe) allemande, Adrien l'apprend à travers la conversation du chirurgien et de l'officier qui le pensent endormi: les propos sont directs, les mots crus, et la description d'autant plus saisissante... Il va falloir supporter la douleur, l'impossibilité de parler, la perte irrémédiable du goût et de l'odorat, manger par le nez, et comment boire? A "l'horreur du spectacle" s'ajoute l'humiliation d'avoir été "abattu sans avoir jamais croisé le feu" puisque ce jour-là, Adrien était en simple reconnaissance... C'est d'ailleurs le premier "esquinté de la trogne" à être installé dans cet étage réservé aux officiers. Bientôt le rejoindront deux "compagnons d'infortune", Weil l'aviateur cramoisi et Penanster le Breton sans nez, et même une femme, Madeleine l'ex-infirmière, avec qui il restera ami à vie. Mais peut-on encore parler d'être vivant quand on reste ainsi cloîtré, par peur du regard des autres autant que par nécessité médicale?

La Chambre Des Officiers Portrait D Adrien Brody

En treize mois, j'ai vu défiler de nombreux camarades. Certains nous ont quittés sans plus de bruit qu'ils n'en avaient fait pour venir. D'autres, réparés tant bien que mal, ont rejoint leur famille. Tous nous ont encouragés et ont promis de nous écrire pour nous dire ce qui avait changé dehors, et tous l'ont fait. Ce livre étant un roman historique réaliste, c'est vrai qu'il est difficilement critiquable. Mais n'étant pas un témoignage, c'est faisable. Déjà, ce roman nous conte la vie d'un « gueule cassée » pendant la Première Guerre mondiale: la vie d'un officier qui, avant même la première offensive, est devenue l'une des trop nombreuses victimes de cette guerre. On suit donc sa « vie », son parcours dans « l'hôpital » où il a passé la guerre, avec l'espoir de pouvoir un jour revivre normalement. On suit également le quotidien de ses plus proches amis dans ce lieu: trois personnes (parmi d'autres) qui ont subi des dommages plus ou moins graves que lui. Ce roman est une autre façon de voir les atrocités de cette première guerre: on a quitté les tranchées, quitté le premier front pour un lieu où l'on s'estime presque heureux, car aucune arme n'est braquée directement sur nous.

Ce qui fait tenir Adrien également, c'est l'espoir de revoir Clémence avec qui il a passé "le dernier jour de paix", celui de la mobilisation. Et celui, encore plus fou, qu'elle l'appréciera toujours malgré les chairs déchiquetées. L'histoire nous mènera jusqu'au difficile retour à la vie civile et même au-delà, parce que pour "ceux de 14", elle aura des conséquences bien après l'armistice: "La guerre était terminée mais ses résidus allaient continuer à déambuler pendant de nombreuses années"... Patricia Deschamps, octobre 2019