LA LUNE ET LE SOLEIL Le soleil dit à la lune: « Que fais-tu sur l'horizon? Il est bien tard, à la brune, Pour sortir de sa maison. « L'honnête femme, à cette heure, Défile son chapelet, Couche son enfant qui pleure, Et met la barre au volet. « Le follet court sur la dune; Gitanas, chauves-souris, Rôdent en cherchant fortune; Noirs ou blancs, tous chats sont gris. « Des planètes équivoques Et des astres libertins, Croyant que tu les provoques, Suivront tes pas clandestins. « La nuit, dehors on s'enrhume: Vas-tu prendre encor, ce soir, Le brouillard pour lit de plume Et l'eau du lac pour miroir? « Réponds-moi! — J'ai cent retraites Sur la terre et dans les cieux, Monsieur mon frère; et vous êtes Un astre bien curieux! » Généralife, 1844.

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La Terre, le Soleil et la Lune sont en mouvements perpétuels et se retrouvent donc parfois dans des positions particulières, parfois alignés, parfois en opposition, ces deux positions étant aussi appelées « syzygie », et surtout parfois en quadrature, formant donc un triangle, un delta, comme celui formé dans le temple par le Soleil, la Lune et le V\ M\. Je pense qu'il est clair pour chacun que j'ai un parti pris pour la Lune; quoi de plus normal, je suis apprenti. En effet, ma lumière maçonnique me semble être pour l'instant plutôt lunaire. Lorsque le Soleil, lui, peut produire chez moi du tourment, la Lune m'apporte plus de sérénité, plus d'assurance dans mes prises de décisions (ne dit-on pas que la nuit porte conseil? ) Elle me laisse le temps de ma propre remise en question, retour régulier vers le miroir de l'initiation: l'Homme est un loup pour l'Homme, je m'en retourne sur les colonnes, sans hurler à la Lune, mais parmi les frères de ma meute. J'ai dit V\ M\ J\ D\

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N'importe les étoiles à présent: éteignez-les toutes; Emballez la lune et démontez le soleil, Videz l'océan et balayez la forêt Car rien de bon désormais ne peut plus advenir. Auden (Traduction) Arrête toutes les horloges, coupe le téléphone, Jette un os juteux au chien pour qu'il cesse d'aboyer, Fais taire les pianos et avec un tambour étouffé Sors le cercueil, fais entrer les pleureuses. Que les avions tournent en gémissant au-dessus de nos têtes Griffonnant sur le ciel ce message: Il est Mort, Noue du crêpe au cou blanc des pigeons, Donne des gants de coton noir à l'agent de la circulation. C'était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest, Mon travail, mon repos Je pensais que l'amour durait pour toujours: j'avais tort. On ne veut plus d'étoiles désormais; éteins-les toutes; Emballe la lue et démonte le soleil, Vide l'océan et balaie les bois; Car rien maintenant ne vaut plus la peine. Auden (Traduction) Pourvu qu'il n'aboie point, jetez un os au chien Etouffez les pianos et qu'un tambour voilé Au sortir du cercueil, accompagne le deuil.

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Les avions tourneront au-dessus de nos corps, Écrivant dans les cieux le message: « Il est mort », Nous mettrons des colliers de deuil aux pigeons blancs, Les agents de police auront du noir aux gants. Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest, Chaque jour de mon temps, chaque instant de ma sieste, Mon matin et mon soir, ma voix, mon corps, J'ai rêvé de l'amour éternel: j'avais tort. Je ne veux plus voir les étoiles quand je veille, Démantelez la lune et pliez le soleil, Videz les océans, détruisez les forêts, Désormais, rien ne vit qui doive être sauvé. Funeral Blues - W. Auden (Traduction) Arrêtez toutes les pendules, coupez le téléphone, Donnez un os au chien pour l'empêcher d'aboyer, Faites taire les pianos et dans un roulement assourdi Sortez le cercueil et que les pleureuses pleurent. Que le avions qui tournent en gémissant Dessinent sur le ciel ce message: Il Est Mort, Nouez du crêpe au coup blanc des pigeons, Gantez de coton noir les agents de police. Ma semaine de travail, mon repos du dimanche, Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant; Je pensais que l'amour durerait toujours: j'avais tort.

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Et grâce à elle donc, les apprentis peuvent travailler même sans Soleil. Le secrétaire est lui aussi sous la Lune, concentrant dans ses comptes-rendus l'essentiel de ce que l'orateur, sous le Soleil, aura apporté comme lumière. En effet, la lumière de la Lune est une lumière indirecte, celle du Soleil en réalité; peut-être focalise-t-elle l'essentiel? Un point lumineux faible, mais concentré, comme chacune des bougies que nous allumons lors du rituel d'ouverture. Je suis rarement désorienté, mais les fois où cela se produit, cela a lieu quand le ciel est voilé juste suffisamment pour masquer le Soleil, mais continuer à diffuser sa lumière dans toutes les directions. Je me retrouve tout autant ébloui, et désorienté comme pendant un phénomène bien connu en montagne: le jour blanc. La Lune elle, dans la journée, reste « dans l'ombre » du Soleil, répondant au schéma classique depuis au moins l'invention de l'écriture, Soleil/Lune, actif/passif, masculin/féminin; seul cas particulier, les éclipses: En effet, alors qu'une éclipse de Lune, même totale, reste un événement qui peut passer bien inaperçu pour une bonne majorité d'entre nous, une éclipse de Soleil tend à nous perturber, tout comme les poules rentrant au poulailler.

Le soleil dit à la lune: » Que fais-tu sur l'horizon? Il est bien tard, à la brune, Pour sortir de sa maison. L'honnête femme, à cette heure, Défile son chapelet, Couche son enfant qui pleure, Et met la barre au volet. Le follet court sur la dune; Gitanas, chauves-souris, Rôdent en cherchant fortune; Noirs ou blancs, tous chats sont gris. Des planètes équivoques Et des astres libertins, Croyant que tu les provoques, Suivront tes pas clandestins. La nuit, dehors on s'enrhume. Vas-tu prendre encor ce soir Le brouillard pour lit de plume Et l'eau du lac pour miroir? Réponds-moi. – J'ai cent retraites Sur la terre et dans les cieux, Monsieur mon frère; et vous êtes Un astre bien curieux!

Océan, ô mon père! Ouvre ton sein, j' arrive! Tes flots tumultueux m'ont déjà répondu; Ils accourent; mon onde a reculé, craintive, Devant leur accueil éperdu. En ton lit mugissant ton amour nous rassemble. Autour des noirs écueils ou sur le sable fin Nous allons, confondus, recommencer ensemble Nos fureurs et nos jeux sans fin. Mais le soleil, baissant vers toi son œil splendide, M 'a découvert bientôt dans tes gouffres amers. Son rayon tout puissant baise mon front limpide: J 'ai repris le chemin des airs! Ainsi, jamais d' arrêt. L' immortelle matière Un seul instant encor n'a pu se reposer. La Nature ne fait, patiente ouvrière, Que dissoudre et recomposer. Tout se métamorphose entre ses mains actives; Partout le mouvement incessant et divers, Dans le cercle éternel des formes fugitives, Agitant l' immense univers. Le nuage Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème | Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 809 votes Quoique tes sourcils méchants Te donnent un air étrange Qui n'est pas celui d'un ange, Sorcière aux yeux alléchants, Je t'adore, ô ma frivole, Ma terrible passion!