« Je suis trop petit pour les choses sublimes et trop grand pour les petites choses. » Gorki Comédie à l'humour grinçant La troupe La presse Comédie à l'humour grinçant Comme chaque été, Bassov et sa femme Barbara retrouvent leur datcha et leurs amis. Sont présents Carélie, sa soeur, son jeune beau-frère, son secrétaire, l'ingénieur Souslov, sa femme Youlia, le médecin Doudakov, Olga sa femme, le propriétaire Rioumine. Arrivent également l'étudiant Zimine, l'oncle Deuxpoints, et Sonia. Les vacances paisibles sont troublées par l'arrivée de l'écrivain Chalimov qui entre en conflit avec le médecin Maria Ivovna. Ce petit monde douillettement embourgeoisé en sera bouleversé. Entre confidences et coups de griffe apparaissent les idéaux reniés, les amours muettes, les lâchetés, les abandons, les déceptions. Poustobafoka, le veilleur de nuit, Kropilkine, le gardien, regardent vivre les estivants. Gorki dit avoir écrit Les Estivants pour redonner des « rêves à l'âme ». Les Estivants comme une suite des Barbares.

Les Estivants Gorki Texte Intégral

LES ESTIVANTS de Maxime Gorki, mise en scène de Michel Dubois, présenté par la Comédie de Caen, au Théâtre de la Cité Universitaire. Quelques bourgeois et intellec¬ tuels s'ennuient à la campagne: petites querelles, amours adultères, difficultés d'être et espoirs vagues. Ils parlent, il n'y a pas d'intrigue, la pièce n'est que la succession de leurs dialogues, elle dure plus de trois heures. Gorki n'est pas Tchékhov: sur le thème et avec ces personnages la comparaison est inévitable et à son désavantage. Mais la vraie cause de la déception tient sans doute et plutôt à la mise en scène qui, sous des apparences formel¬ les assez séduisantes, est comme tout entière empruntée; j'entends par là construite en références: trop de détails, du décor aux dé¬ placements en passant par le jeu de telle actrice, renvoient à d'au¬ tres spectacles. Et comme le texte, déjà, renvoyait à Tchékhov, ainsi se trouve-t-on devant un specta¬ cle «brouillé».

Les Estivants Gorki Texte Anglais

Douze ans après leur premier spectacle en France, les tg STAN reviennent au Théâtre de la Bastille avec leur dernière création, dans le cadre du Festival d'Automne. Le collectif anversois s'empare cette fois de la pièce du russe Maxime Gorki, Les Estivants. Ce très beau spectacle d'un point de vue esthétique recouvre du rire et de la farce le sérieux et le tragique du texte, scindant la sensibilité du public en deux. Au spectacle précède l'excitation et l'empressement au moment de choisir la meilleure place dans la salle. Le calme et le sourire des comédiens viennent apaiser les spectateurs, et poser les conditions d'acueil du noir initial. Celui-ci s'étire un instant, seulement troublé par la lueur d'une allumette grattée et la braise orangée d'un cigare. Un homme et une femme se parlent dans l'obscurité, et d'emblée ce dialogue à l'aveugle déclenche des rires. Quand la lumière revient progressivement, une scénographie faite de bric et de broc se dévoile. Des cordes tombent des cintres, et les projecteurs qui vont animer la scène encombrent la vue d'ensemble.

Les Estivants Gorki Texte Original

Accueil > Les Estivants de Maxime Gorki Critiques / Théâtre par Entre deux mondes Partager l'article: Journaliste, romancier et dramaturge, Maxime Gorki (1868-1936) fut un homme engagé et témoin de son temps. Opposant déclaré au régime autocratique du Tsar Nicolas II, ami de Lénine, son militantisme progressiste s'exprime notamment durant la période précédant la révolution russe de 1905, à travers ses écrits pour le théâtre. ( Les Bas-fonds, Les Petits Bourgeois, Les Enfants du soleil, Les Barbares). Cette pièce, datée de cette même époque, réunit comme chaque été un cercle de petits bourgeois venus profiter de la douceur estivale dans leurs résidences secondaires. Parmi eux, Bassov, avocat et poète à ses heures, son épouse Varvara accompagnée de son frère Vlas, un ingénieur Souslov et sa femme Youlia, un médecin Doudakov et son épouse Olga, Maria Lvovna, également médecin, et sa fille Sonia, ou encore Rioumine singulier propriétaire aux penchants suicidaires et quelques autres. Dans la torpeur des vacances, l'arrivée de l'écrivain Yakov Chalimov va bousculer la quiétude apparente de ce petit monde, contraint de faire tomber les masques dans les croisements de révélations, de confessions parfois hésitantes, d'accusations et de secrets difficilement avoués ou d'affrontements sociaux et politiques, éclairant les comportements d'un microcosme figé par son aveuglement.

Les Estivants Gorki Texte De Loi

Écrit en 2007 - français Nous? C'est moi' c'est vous' c'est lui' lui' nous tous. Oui' oui... nous tous ici – les enfants de petits artisans' des enfants de gens pauvres... Nous' je le dis' nous avons eu très faim' nous nous sommes beaucoup agités du temps qu'on était jeunes... Nous voulons manger et nous reposer' arrivés à l'âge mûr – voilà notre psychologie. Elle ne vous plaît pas' Maria Lvovna' mais elle est parfaitement naturelle' et il ne peut pas y en avoir d'autre! Avant tout' l'être humain' très honorable Maria Lvovna' et' après' toutes les autres bêtises... Et donc' fichez-nous la paix! Ce n'est pas parce que vous allez nous injurier' et pousser les autres à nous injurier' ce n'est pas parce que vous allez nous traiter de lâches et de fainéants que l'un d'entre nous se jettera dans l'activité sociale... Non! Personne! Toute traduction pour un usage non privé est strictement interdite sans autorisation. Contactez l'éditeur pour toute demande de traduction

Il n'en a pas la grâce. Avec Gorki, on baigne dans l'univers petit bourgeois. On est, peut-être, plus proche d'une certaine réalité sociale, dans la Russie des débuts du XX° siècle, mais cela ne fait pas, en soi, notre bonheur de spectateur. D'autant que les engagements politiques de Gorki l'amènent souvent à forcer le trait, à tomber dans la caricature. Dommage, car quand il le veut bien, il est capable de faire preuve d'une très grande finesse. Encore un mot... Il y a du talent, de l'intuition, de la fougue chez Gorki. Mais je me permettrai de dire que Gorki est à Tchekov ce que le journalisme est au grand théâtre. Avec Gorki, on est dans la pâte humaine, complaisamment englué, le plus souvent, dans la médiocrité des jours. Avec Tchekov, on est dans le mystère des êtres, de la relation à l'autre, à l'amour, à la création, à la mort. On n'est pas au même niveau. Avec Gorki, on est du côté d'Octave Mirbeau ou de Thomas Bernhard. Ce qui n'est déjà pas si mal... Avec Tchekov, même si leurs univers sociaux n'ont rien à voir, on est du côté de Racine, de Shakespeare.