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"Le choix de nous fournir en Allemagne" Chacun est rentré chez soi. Et l'affaire est tombée aux oubliettes. Jusqu'au Sommet de l'élevage 2015. La rencontre avec les gérants d'une ferme normande intéressés par l'angus et les chercheurs de l'Inra, Christophe Troquier et Patrice Veysset, a servi de « déclic ». L'Angus : L'une des meilleures viandes du monde. « Chacun de nous s'est renseigné, a pris contact avec des éleveurs angus. Et au final, quelqu'un s'est emparé du dossier à Unebio », poursuit l'éleveur creusois. Les premières angus ont été importées d'Allemagne à partir de l'automne 2015. L'intéressée, Louise Brulin, a piloté l'achat des premiers animaux à partir de l'automne 2015. « Nous avons fait le choix pour des raisons sanitaires de nous fournir en Allemagne plutôt que dans le berceau écossais, touché par la tuberculose. Nous avons fait affaire avec seulement deux élevages pour limiter la contamination avec des maladies en provenance d'autres cheptels », explique celle qui est devenue depuis coordinatrice de la filière. Unebio (Union des éleveurs bio) regroupe 2.
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Deux couleurs de robes existent dans cette race, le noir uniforme (Black Angus) et le rouge uniforme (Red Angus).
L'élevage Kerneis s'est séparé de son troupeau de 70 Prim'Holstein pour constituer un troupeau d'Angus. Du lait à la viande, une chose n'a pas changé sur cette ferme: le goût pour la sélection. Elles se sont croisées, mais ne se sont jamais vues. Quand une bonne partie des laitières embarquaient dans une semi-remorque à destination de la Loire-Atlantique, l'ensemble du futur cheptel allaitant tenait dans une bonbonne d'azote liquide. Boeuf Angus. Viande d'Exception Maturée. Maison Lascours. « Grâce à la confiance du CMB, nous avons acheté 200 embryons en Argentine. Que des animaux inscrits au herd-book », explique Thierry Kerneis en EARL avec son épouse, Corinne. La page laitière est tournée « À 45 ans, nous avions envie de faire autre chose. Envie de nous soustraire à la traite qui nous accaparait depuis 15 ans. Avec 70 laitières et 120 ha à deux, les corps commençaient à fatiguer », avouent les éleveurs qui ont toutefois eu un pincement au cœur en se séparant de leur troupeau de Prim'Holstein sélectionné de longue date. « Nous avions beaucoup investi dans la génétique ».