Un peu désuète, l'expression n'a jamais semblé aussi anachronique. « L'état de grâce », sorte de lune de miel supposée unir le dirigeant fraîchement intronisé avec les citoyens, n'aura même pas duré le temps d'une soirée. Président mal élu et déjà contesté, Emmanuel Macron va peut-être ressouder à ses dépens une forme d'unité syndicale, en accumulant des réformes très décriées: le recul de l'âge de départ à la retraite est ainsi dénoncé aussi bien par la CGT que par la CFDT, dont le dirigeant, Laurent Berger, évoque une mesure « injuste » et « brutale ». Ce dimanche 1er mai, les syndicats veulent sonner le début de la riposte, autour de mots d'ordre sociaux et politiques (lire aussi l'encadré page 4). Mobilisation. 1er Mai, première réponse sociale à Macron | L'Humanité. « La meilleure réponse à apporter (à Emmanuel Macron) se trouve dans la rue, en intensifiant les mobilisations sur les questions sociales qui se sont imposées malgré tout dans cette présidentielle », prévient Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. 1. Retraites, une réforme rejetée en bloc Le président-candidat a cherché à rassurer sur sa gauche, en promettant qu'il réformerait dans la « concertation ».

  1. En bloc mobilisation paris
  2. En bloc mobilisation pour le logement

En Bloc Mobilisation Paris

Des manifestations dans le but d'interpeller le ministre de la santé sur la situation des IBODES en France. Ces derniers dénoncent entres autres l'épuisement des agents et le manque de reconnaissance. Il faut dire que la mobilisation les ibodes dure depuis plus d'un an. La profession subit pleinement les effets de la crise sanitaire. Les infirmiers de bloc opératoire doivent faire face aux conséquences des déprogrammations liées à l'épidémie de Covid-19. Par exemple certaines interventions ont été repoussées voire annulées. Des bouleversements qui ont chamboulé la majorité des blocs opératoires en France. Parmi les autres revendications, les ibodes déplorent des conditions de travail de plus en plus précaires. Une situation due en partie à certaines restrictions budgétaires auxquelles sont confrontés certains établissements hospitaliers. En bloc mobilisation pour le logement. Parallèlement les infirmiers de bloc opératoire dénoncent « Des salaires ibodes jugés trop bas au regard de leurs compétences et responsabilités, un management toujours plus centré au rendement, l'absence de reconnaissance de la pénibilité inhérente au métier, une réingénierie de la formation en panne depuis plus de dix ans.

En Bloc Mobilisation Pour Le Logement

Dans l'agro­alimentaire, la CGT engrange les victoires sur les salaires, où les augmentations arrachées se situent en moyenne autour de 5%. En ce moment, les actions se multiplient chez Danone, Évian, Badoit ou Volvic. Pour tenter d'apaiser ce climat social tendu, les patrons prennent exemple sur le gouvernement et multiplient les primes. À l'image du groupe Nestlé, qui a proposé aux syndicats une hausse de 2, 3% à laquelle s'ajoute un « abondement » de 850 euros à l'intéressement, permettant de faire gonfler l'enveloppe jusqu'à 2 000 euros. En bloc mobilisation francais. D'autres préfèrent jouer la montre, en envoyant les CRS sur les piquets de grève. Chez RTE, dans les établissements de maintenance, les salariés débrayent depuis dix semaines. « À Lyon, l'arrêt de travail est de deux heures par jour », raconte le délégué syndical CGT Francis Casanova. Avec un salaire minimum de branche à seulement 30 euros au-dessus du Smic pour ces métiers très techniques, la proposition d'une revalorisation salariale de « 0, 3% » pour 2022 a fait descendre les techniciens de leurs poteaux.

Une réforme dangereuse pour la représentante de la CGT, Céline Verzeletti, qui n'est toutefois pas opposée à « revoir la grille » sur la « question de l'égalité femme-homme » avec des « métiers fortement féminisés » du social, de la santé, de l'éducation, où les femmes se retrouvent dans les mêmes catégories, mais avec des grilles de rémunération différentes. En revanche, poursuit-elle, « les différentes catégories correspondent à la reconnaissance de nos qualifications ». Le risque pour les fonctionnaires est de se retrouver dans la même situation que les salariés du privé, où « les blocs de compétences n'ont rien à voir avec les diplômes », et d'exacerber encore plus les inégalités.