Publié le 03/07/2020 à 08:43 La fresque en hommage à Adama Traoré et George Floyd a été inaugurée le 19 juin dernier. BENOIT TESSIER / REUTERS L'élu affirme ne pas comprendre le sens de cette décision, qu'il juge «infondée». Le maire PCF de Stains (Seine-Saint-Denis) Azzédine Taïbi a été mis en demeure par le préfet de Seine-Saint-Denis de modifier la fresque « contre le racisme et les violences policières », a indiqué ce vendredi 3 juillet l'élu à l'AFP. « Monsieur le préfet me met en demeure de supprimer le mot "policières" de la fresque. Kiosque famille stains at home depot. Cette injonction était celle du syndicat de policiers Alliance. Je ne saisis pas le sens de cette mise en demeure infondée », a déclaré M. Taïbi qui a mandaté son avocat Arié Alimi « afin d'étudier les suites à donner au préfet ». À lire aussi Adama Traoré: la fresque de la discorde Réalisée par un collectif d'artistes locaux et inaugurée il y a plus d'une semaine en présence du maire, cette fresque représente, sur un fond bleu agrémenté de nuages, les visages de George Floyd, Américain noir asphyxié par un policier blanc lors de son interpellation aux États-Unis, et d'Adama Traoré, mort en juillet 2016 après son arrestation par les gendarmes à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise).

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La sentence de la rue s'abat plus vite que celle de la justice. Le 28 avril dernier, un mois après l'exécution de Tandian, Suleymane Touré tombe à son tour sous les balles de ses rivaux. Deux motards casqués, au guidon d'un Tmax, l'abattent alors qu'il est au volant de sa 306. Le tireur l'a mitraillé avec un Famas ou une kalachnikov. «En tout cas une arme de guerre», observent les enquêteurs. La fin, pour Touré, d'une vie de caïd. A son retour de Mauritanie, sa vie avait vacillé. Près de cinq ans pour se «faire oublier». Touré avait mis les voiles en 1995, au lendemain de l'assassinat de Georges, alias «Rico», 23 ans, et «boss» du trafic dans la cité. GUERRE DES DEALERS DANS UNE CITÉ INTERDITE. Une pointure du 9-3, à qui les «petits» de l'époque - dont Touré - disputaient le monopole de la vente d'héroïne. Il fallait être fou pour oser s'en prendre à lui. C'est Rico qui avait introduit «l'héro» dans le quartier au début des années 90. Le jeune Antillais arrivait du XIXe arrondissement de Paris où cette drogue faisait déjà des ravages.

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Une phrase les surplombe: « Contre le racisme et les violences policières ». Cette fresque avait suscité la colère du syndicat Alliance qui avait organisé le 22 juin un rassemblement devant la préfecture de Seine-Saint-Denis et une délégation avait été reçue par le préfet. Au même moment à Stains, 150 personnes s'étaient rassemblées devant la fresque controversée à l'appel du Comité Adama Traoré. Fresque anti «violences policières»: le maire de Stains mis en demeure de la modifier. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait estimé le lendemain sur Twitter que la fresque mettait « en scène un amalgame honteux entre racisme, violence et forces de l'ordre » et a soutenu « l'initiative » du préfet de Seine-Saint-Denis. Fresque anti «violences policières»: le maire de Stains mis en demeure de la modifier S'ABONNER S'abonner

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Blessé, Sory traîne la jambe. Avec ses broches, souvenir d'une ancienne blessure, il ne peut plus espérer semer son assassin. Ses compères, adossés à un mur, détalent. Seul, le jeune homme fait face au tueur qui dissimule à peine son visage sous une capuche. Il reconnaît l'un des «soldats» de Suleymane Touré, dit «Suley», un caïd de 30 ans qui, depuis quelques mois, «tient» le trafic d'héroïne dans la cité. Un gars avec qui il est allé à l'école... Kiosque famille saint sulpice. Sory comprend: immobilisé, il implore son assassin. Un contentieux vieux de trois ans l'oppose à son ex-ami d'enfance. En 2004, Suleymane Touré, accusé de recel, trafic de stupéfiants et port d'armes, s'est retrouvé derrière les barreaux. Le dealer est convaincu que c'est Sory, son rival, qui l'a dénoncé. La preuve: il n'a écopé que de huit mois de prison ferme alors que, selon lui, il est tout autant impliqué dans le trafic. Le pied sur la tête de Sory, l'homme de Touré achève sa victime à bout portant devant la porte de son immeuble. Sa mère, depuis la fenêtre de son appartement, assiste impuissante à la scène.

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Chaque jour, 400 à 600 clients venaient chercher leurs doses d'héroïne, «pure à 98%» selon un laboratoire missionné par les stups. Les guetteurs qui travaillaient alors pour Rico gagnaient jusqu'à 30 000 francs (4 570 euros) par mois... En 1997, la police a retrouvé 100 000 francs (15 245 euros) d'économies au domicile de revendeurs. Dix ans plus tard, même si les gains financiers ne sont plus ce qu'ils étaient, les dealers du Clos et leurs clans en vivent toujours confortablement. A 26 ans, Sory Tandian était propriétaire d'une pizzeria. Le 27 mai dernier, lors de l'interpellation de cinq personnes impliquées dans les trafics du quartier et qui s'apprêtaient à commettre un nouveau meurtre, la police a saisi près de 18 000 euros en liquide. A priori proche du clan Touré, ces cinq compères, que des «jumeaux» de 26 ans semblent diriger, s'étaient équipés d'un pistolet automatique de gros calibre pour venger la mort de leur mentor. SCP Djamila ICHEBOUDENE-KEMMACHE Charlotte HADOUX, Notaires Associés | Notaires de France. Des écoutes ont permis d'identifier parmi eux un individu présent sur les lieux de l'assassinat de Sory Tandian.

Au Clos Saint-Lazare, à Stains, le sang coule depuis quinze ans. Et de mars à juin, la série de règlements de comptes entre trafiquants d'héroïne a fait 4 nouvelles victimes. Enquête dans un champ clos de la délinquance. Depuis longtemps déjà, ce qu'on appelle l'ordre républicain ne parvient plus à s'imposer au Clos Saint-Lazare. Trafics de drogue et exécutions sommaires constituent l'ordinaire de cette cité de Stains qui préoccupe les autorités mais dont les drames semblent se jouer à huis clos. Pourtant, le 26 mars dernier, cris et détonations résonnent au pied des immeubles. «C'est pas moi, arrête! Qu'est-ce que tu fais! », halète Sory Tandian, 26 ans, encore vivant malgré la balle qui vient de lui transpercer le dos. Assis sur les marches des immeubles qui courent le long de l'avenue principale de la ville, le jeune homme n'a rien vu venir. Ses copains, nombreux dans ce quartier de 10 000 habitants, ne l'ont pas averti que ses «ennemis» débarquaient. Kiosque famille sains les. Les immeubles sinueux alternent avec les barres horizontales et chacun des clans règne sur son bout de cité.