"Faite d'une tige de mil ou d'un tube de métal, le tambirou ou tambin ou tambi (la flûte peule, ou flûte fulani ou fulé en malinké) est un aérophone joué dans l'espace mandingue. Elle a une embouchure rectangulaire et possède généralement trois trous (parfois 4, 5 ou 6) qui offrent une gamme diatonique d'un octave a un octave et demi. La "flûte fulani" a plusieurs caractéristiques: son effet flûte/voix (le flûtiste chante dans sa flûte), les polyphonies, la relation entre le rythme et la mélodie, ses nombreuses variations et le rôle majeur de l'improvisation. La flute peul… – STANISLAS GARNIER : musicien, comédien, voix off. " Le tambirou a été popularisée au niveau international par Ali Wagué, Dramane Dembelé, Yacouba Konaté, Mohamed Saïdou Sow et Baba Gallé Kanté. Depuis les années 1960, cet instrument a été adopté par de nombreux musiciens qui y apportent leurs couleurs: l'Américain Thomas Valhe, membre fondateur dans les années 1990 de Nakodjé ( Sénégal), un groupe et une association fabriquant et valorisant les instruments africains, Buddy Colette, James Newton, Eric Dolphy, Simon Winsé, et bien d'autres.

  1. Flute africaine peu plus

Flute Africaine Peu Plus

La flûte mandingue est une flute traversière en bambou ou en bois se jouant traditionnellement dans le pays mandingue. Elle diffère peu de la flûte peule. Il s'agit entre autres d'une ornementation un plus chargée de cauries, et d'un jeu différent. Flute africaine peul 2. L' ensemble des ballets africains, l'ensemble national de la Guinée et l' Ensemble instrumental national du Mali utilisent occasionnellement cet instrument. Portail des musiques du monde Portail de l'Afrique Portail du Mali Portail de la Guinée

On reconnaît souvent les nyamakalas à leur ample pantalon blanc qu'on appelle « baraya ». Les instruments joués sont: tout d'abord la flûte (« tambin »), le « bailon » arc à un corde (très rare de nos jours), le nyenyeru (violon mono-corde), le tunni (sorte de flûte avec membrane, ayant une petite calebasse comme caisse de résonance), le « lâlâ » (appelé « wassa khoumba » chez les soussous), la calebasse jouée avec les dix doigts ornés de bagues en fer, le djembe fouta (son grave, peau pas très tendue)… Le chanteur a également une fonction très importante dans la musique peule. Certains groupes de nyamakalas privilégient l'ambiance et les acrobaties alors que d'autres groupes se concentrent plus spécifiquement à la musique. Il n'est pas rare d'entendre plusieurs flûtistes jouer ensemble, c'est une pratique relativement courante chez les peuls. Il y a plusieurs accompagnateurs et un soliste. Flute africaine peu plus. Parfois il est possible d'entendre 4 ou 5 flûtistes jouer ensemble (voir plus). LES GRANDS FLUTISTES PEULS Retenons quelques noms de grands flûtistes qui ont marqués l'histoire de la musique peule de ces cinquante dernières années: feu M'Bira (Labaya, province de Kindia) feu Koyra (Labaya, province de Kindia) feu Maora Dinkon (Mamou) feu Camara Laye Kinfi Biro (Sangaredi, province de Boke) El Hadj Modiere (Conakry) Il y a aujourd'hui une certaine inquiétude chez les musiciens peuls, ils constatent qu'il y a peu (ou pas) de jeunes qui perpétuent ces instruments, y compris la flûte.