Dissertations Gratuits: Correction Cas Pratique - La Responsabilité Pour Faute. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 22 Octobre 2013 • 2 743 Mots (11 Pages) • 6 068 Vues Page 1 sur 11 Cas pratique – La responsabilité pour faute Question 1: Paul C. a été placé sur écoute illégale par Léonard H. et Edouard W., deux agents du Ministère de la Défense. Se pose alors la question de la mise en cause de la responsabilité de l'Etat. La responsabilité de l'Etat peut être mise en cause sur deux fondements: la responsabilité pour faute, ou la responsabilité sans faute. Ici, on ne rentre a priori pas dans les mécanismes de responsabilité sans faute. Cas pratique droit administratif corrige des failles. Il convient donc d'examiner le premier fondement. Pour que la responsabilité de l'Etat soit mise en cause, il faut tout d'abord caractériser un préjudice (I) et une faute présentant un lien de causalité avec le dommage. I) La détermination du préjudice Le préjudice doit être certain et légitime. Cela peut être un préjudice matériel, corporel, ou encore moral.
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Dans ce dernier cas, la faute peut être soit une faute de service imputable à l'administration, soit une faute personnelle commise par l'agent (TC, 30 juillet 1873, Pelletier). Cette dernière est réparée par les juridictions judiciaires. En l'espèce, on note tout d'abord que le fait dommageable est l'écoute illégale de Paul C. Il s'agit en outre d'une atteinte à la vie privée. Cas pratique corrigé sur les contrats administratifs. La faute est donc indubitablement constituée. Il s'agit en outre d'une faute commise par des agents déterminés. Après avoir déterminé si la faute était une faute personnelle ou une faute de service (A), si celle-ci présente un lien de causalité avec le dommage (B). Il conviendra ensuite de voir si l'Etat devra ou non indemniser la victime (C), et s'il peut se retourner contre les agents auteurs de la faute, le cas échéant (D) A) La faute en l'espèce: faute de service ou faute personnelle? La faute personnelle est la faute dite « détachable du service », qui révèle l'homme avec ses passions et ses faiblesses, selon la formule de Laferrière.

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La jurisprudence administrative reconnait également le préjudice dit « affectif » (CE, 24 novembre 1961, Consorts Letisserand). En l'espèce, Paul C., conseiller financier de Léonard H. et d'Edouard W., a été placé illégalement sur écoute par eux. Tout d'abord, il ne s'agit en aucun cas d'un préjudice corporel. Peu de détails sur le préjudice qu'il revendique sont fournis. Toutefois, on peut envisager l'éventualité d'un préjudice moral, et plus précisément d'une atteinte à la réputation et à l'honneur. Ce préjudice a déjà été envisagé par le Conseil d'Etat (CE, 3 avril 1936, Sudre). D'autres préjudices peuvent éventuellement être envisagés, notamment si la mise sur écoute a eu des conséquences financières pour Paul C. dans ses relations avec Léonard H. et Edouard W. Le caractère certain du préjudice est avéré en ce qu'il n'est pas éventuel, et aucune situation d'illégitimité ne peut être reproché à Paul C. Cas pratique droit administratif corrigé et. Il faut également que le préjudice se rattache à une faute. II) La détermination de la faute La faute de l'administration peut être soit une faute « anonyme » du service public, sans auteur identifiable, soit une faute d'un agent public identifié.

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De plus, l'arrêt Czabaj rendu par le Conseil d'état le 13 juillet 2016 dispose en substance que: « on ne pourra contester un acte que dans un délai raisonnable, lequel par principe est d'un an à compter de la notification. ». En l'espèce, sans information prouvant le contraire, il est légitime d'estimer que le requérant a respecté ces règles de formes concernant son éventuelle requête. Cas pratique droit administratif corrigé 2018. En définitive, le recours est donc recevable, et le requérant pourra intenter un recours en excès de pouvoir à l'encontre de la décision du maire de refuser de lui accorder un permis de construire. Mais ce recours malgré sa recevabilité, n'aura peut-être pas toutes les chances d'aboutir. Les chances de succès du recours Parmi les actes administratifs unilatéraux se retrouvent les actes réglementaires et les actes individuels; la législation va être différente en fonction de la typologie de l'acte. L'acte concernant le permis de construire touche en général un ou des individus précis, ce qui signifie de fait que l'acte sera une mesure individuelle en vue d'un destinataire précis.

Pour ce faire, l'acte doit réunir plusieurs conditions cumulatives. En outre il faut que: L'acte soit juridique L'acte ait un caractère unilatéral dans la prise de décision L'acte ait un caractère normateur. L'acte traduise des prérogatives de puissance publique (ou PPP) L'acte participe à la fonction administrative En l'espèce, l'acte de refus de permis de construire produit des effets de droit, a été pris de façon discrétionnaire par le maire, modifie la situation du requérant qui se retrouve dans l'impossibilité de mettre à profit son terrain comme il l'entend. De plus, l'acte en question ne concerne ni un SPIC, ni un domaine privé géré par une personne publique, donc il traduit bien une prérogative de puissance publique. Et enfin, le maire étant une autorité administrative, l'acte participe de facto à la fonction administrative, d'autant plus que ce ne sont ni les fonctions politiques ni législatives qui sont en question en l'espèce. Cas pratique sur les Actes administratifs unilatéraux - Étude de cas - Tintamar Bousqq. Ces conditions étant réunies, le refus de permis de construire opposé au requérant est donc bien un acte administratif unilatéral, il est alors envisageable pour ce dernier d'intenter un recours en excès de pouvoir La recevabilité du recours Les conditions relatives au requérant Pour que le recours soit recevable, il est nécessaire de réunir deux conditions; la capacité à entrer en justice et la preuve d'un intérêt à agir.