L'insémination 1. L'insémination des ovocytes Elle s'effectue le jour même de la ponction des ovocytes. L'insémination " classique " Une suspension de spermatozoïdes mobiles, débarrassée des cellules immobiles et des globules blancs, est préparée à partir de l'échantillon de sperme. Une goutte de cette préparation est mise au contact de chaque ovocyte. La fécondation par microinjection ( ICSI – IMSI) Lorsque les paramètres spermatiques sont altérés, le recours à une forme particulière de fécondation in vitro peut être indiqué par microinjection d'un seul spermatozoïde dans chacun des ovocytes collectés. Prélèvement d'ovocytes. Cette technique rencontrant plus spécifiquement le problème d'infécondité masculine, est désignée sous le terme d'ICSI ( I ntra C ytoplasmic S perm I njection). En cas d'altération importante du contenu en ADN des spermatozoïdes, cette injection peut être réalisée après sélection du spermatozoïde à un grossissement de 6000 x. Cette technique plus récente porte le nom d' IMSI (injection intracytoplasmique de spermatozoïde morphologiquement sélectionné).

La Ponction Folliculaire

À la naissance, chaque bébé fille possède un stock d'ovocytes, éléments indispensables pour la conception d'un enfant. Congeler ses ovocytes était une technique déjà autorisée en France par la loi de bioéthique de juillet 2011, pour des raisons médicales uniquement: Avant un traitement stérilisant en cas de cancer; Lors d'un don d'ovocytes; Lors d'une fécondation in vitro classique; En prévention de maladies comme une endométriose sévère. La ponction folliculaire. Cette conservation était également autorisée en cas de pathologies ovariennes, de maladies génétiques ou chroniques, comme la sclérose en plaques ou une polyarthrite sévère, dont le traitement est toxique. Avec la loi du 3 août 2021 relative à la bioéthique, les françaises peuvent désormais congeler leurs ovocytes sans raison médicale pour mener à bien une future grossesse. "Sans perspective prévisible de grossesse, surtout faute de stabilité de couple, des femmes sensibles à la baisse de la fertilité avec l'âge, souhaitent faire prélever et conserver leurs ovocytes afin d'y avoir éventuellement recours plus tard, par FIV, si elles éprouvaient alors des difficultés à concevoir", note l'Académie nationale de médecine (Source 1).

Viens ensuite un rendez-vous avec l'anesthésiste, parce j'ai préféré réaliser la ponction sous anesthésie générale (autant en profiter pour comater un peu). Après cette batterie de rendez-vous, il est temps de commencer la stimulation. Pour ce faire, je dois m'injecter des hormones tous les soirs, à heure fixe, grâce à un stylo joliment nommé « Puregon », semblable à un stylo d'insuline. Tous les deux jours, j'ai rendez-vous avec une sage-femme qui réalise une prise de sang et une échographie afin de vérifier mes résultats. Je m'accommode du traitement sans pour autant passer un bon moment. Mais rapidement, la sage-femme augmente au maximum ma dose d'hormones. À la fin de la première semaine, en plus du Puregon, je dois également m'injecter tous les soirs une solution pour prévenir l'ovulation prématurée. « Pourquoi est-ce que je m'inflige tout ça? » À ce moment-là, les effets secondaires commencent à se faire – un peu trop – ressentir. Mon ventre tire (j'ai l'impression qu'il pèse trois tonnes, je ne peux même plus porter de jeans), mon humeur passe du tout au tout en cinq minutes et je me sens particulièrement fatiguée.