Jerzy Dudek: "La Pologne a besoin que Lewandowski se montre à la hauteur" Jerzy Dudek a beau aller sur ses 50 ans, l'ancien gardien a toujours le regard pétillant quand il s'agit de remettre les gants, comme samedi à Anfield, pour un match de charité opposant des légendes de Liverpool et de Barcelone, aux côtés de Steven Gerrard, Daniel Agger ou Rivaldo. Le public le lui a bien rendu en reprenant plusieurs fois son nom, preuve de l'amour inconditionnel éprouvé pour le héros de la finale d'Istanbul. Entretien avec un homme dont le swing et le déhanché risqueraient de vous surprendre. Revenir à Anfield avec ce maillot rouge, c'est forcément spécial? Bien sûr, c'est toujours génial. J'ai attendu ce moment pendant trois ans. La dernière fois qu'on s'était tous retrouvés à Liverpool, c'était en 2019 (contre les légendes de l'AC Milan, NDLR). C'est toujours un événement que nous attendons. Porter ce maillot est à chaque fois un grand honneur. Il a besoin de temps pour se retrouver tous. Ça te rend un peu nostalgique? C'est clair. L'atmosphère d'un vestiaire, les coéquipiers, ça manque.

Il A Besoin De Temps Pour Se Retrouver Mon

Discours prononcé à l'occasion de l'ouverture du festival d'arts émergents Les Urbaines à Lausanne le 3 décembre 2021. Est-il possible de se réjouir de vous retrouver? Est-il souhaitable d'apprécier le retour du vernissage des Urbaines, le retour des Urbaines à leur période de décembre? Ou au contraire ce contentement de refaire ce qu'on ne faisait plus a-t-il quelque chose d'un peu suspect, étriqué, peut-être même petit-bourgeois? Est-ce que les nouvelles contraintes qui pèsent sur la culture ont tout changé? Jusqu'où s'étend leur influence, jusqu'où pèsent-elle de leur poids contraignant? Le temps retrouvé, une leçon de la pandémie | Le Devoir. Peut-on passer par-dessus, lorsque la performance commence, ou est-ce que même au cœur de l'art, rien n'est plus comme avant? Pour essayer de répondre, souvenons-nous. Avant la pandémie, avant le début de l'année 2020, il fallait que ça change. Il ne se trouvait plus grand-monde pour chanter les louanges de l'époque, ni pour voir l'histoire humaine comme un train lancé sûrement vers un avenir radieux et surtout meilleur.

La peur et la solidarité, la méfiance et la mobilisation, et puis la mort, proche, présente. Un changement englobant, massif, probablement l'un des plus grands qui ne se soit jamais produit. Inévitablement, c'est une quête réconfort s'est mise en branle, face à l'instabilité et face à l'insécurité. Au-delà des ressources puisées dans l'intimité, il y a d'abord eu l'idée du monde d'après. Qui serait mieux. Vous vous en souvenez, le monde d'après a eu sa grande période, quelque part au printemps 2020, comme un bourgeonnement de mai passé l'abasourdissement de mars. Il a besoin de temps pour se retrouver mon. Il fallait que le bouleversement ait un sens, alors face aux récits apocalyptiques nous avons tous fait un peu d'eschatologie. Du normal, du classique, du comme avant. Mais après le coup du monde d'après, je ne sais pas exactement quand, ça s'est imposé: on voulait surtout revenir à avant. Au statu quo ante. On voulait sortir à nouveau, se voir à nouveau, travailler au bureau à nouveau, apprécier le théâtre ou la musique à nouveau.