Histoire [ modifier | modifier le code] Prémices [ modifier | modifier le code] En 1971, le barrage du Serre de la Fare est présenté comme une site susceptible d'être aménagé, lors de l'annonce de la construction des barrages de Naussac et du Veurdre, de Villerest et de Chambonchard [ 4]. En 1980, des inondations tuent 8 personnes Brives-Charensac près du Puy-en-Velay [ 4]. À la suite de ces inondations, le projet de barrage de Serre de la Fare est porté par des élus locaux pour lutter contre les inondations [ 4]. Projet et opposition [ modifier | modifier le code] Occupation du site par les opposants au barrage en 1989. Le 13 février 1986, le projet est officiellement lancé, en parallèle avec les projets du Veurdre et de Naussac 2 ainsi que le barrage de Chambonchard, dans le cadre d'un projet d'aménagement du bassin versant de la Loire, par l'établissement public d'aménagement de la Loire et de ses affluents (Epala) [ 1], [ 5], [ 6]. En juin 1986, en réaction à cet accord, le comité Loire Vivante est créé par le Fonds mondial pour la nature (WWF) et par la fédération française des sociétés de protection de la nature (FFSPN) [ 5].

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Le barrage du Serre de la Fare était un projet de barrage sur la Loire, abandonné le 31 juillet 1991. Il était contesté par des associations environnementales avec d'autres projets hydroélectriques du bassin versant de la Loire, comme le barrage du Veurdre, le barrage de Naussac 2 ou le barrage de Chambonchard. Caractéristiques [ modifier | modifier le code] Le lac de retenue devait avoir une quinzaine de kilomètres de long et le village de Colempce devait être ennoyé [ 1]. Son principal rôle est de réduire les étiages en été et de prévenir les inondations dans la haute vallée de la Loire [ 2]. Le barrage et son lac de retenue est situé sur les communes de Goudet et de Solignac-sur-Loire. L'altitude maximale du lac de retenue est de 750 mètres. L'emprise du lac de retenue s'étend sur des affluents comme la Beaume ou la Gazeille. Le projet avait une capacité de 129 millions de m³ [ 3]. Son coût était de 700 millions de francs en 1990, financé à 50% par l'Epala, à 25% par l'État, à travers le ministère de l'environnement et à 25% par un ensemble de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du ministère de l'agriculture [ 3].

C'est un « Larzac des rivières » qui, il y a trois décennies, prit place en Haute-Loire. Face au projet de création d'un barrage sur le site de Serre-de-la-Fare, non loin de Solignac-sur-Loire, une importante mobilisation d'écologistes se constitua. Dès 1986, année durant laquelle l'Epala (Établissement public d'aménagement de la Loire et de ses affluents) lança officiellement le projet, la contestation se structura autour du comité SOS Loire Vivante, soutenu par le WWF (World Wide Fund). L'enjeu était la préservation des terres qui auraient dû être ennoyées par l'édification du barrage, environ 500 hectares en amont de celui-ci, et la sauvegarde des espèces végétales et animales, comme la loutre d'Europe, installées dans cette partie du fleuve. Quatre barrages sur la Loire et...