Le Givre - Poésie - Maurice Carême - YouTube
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#1 Posté 21 novembre 2019 - 02:09 Givre. Quand on te dit: Tu es givré de faire cela! Et pourtant! A part le risque de glisser, Le givre c' est magnifique, Regarde ces fils tendus comme des guirlandes, Et cette toile d'araignée, Qui se croit a Noel! Le givre, Ce démon qui vous mange les doigts, Quand tu dois le déloger. Il est si beau, il scintille. Le malheureux qui n'a pas de chauffage, Connait ces fleurs dessinées sur les vitres. Ces fougères qui s'enroulent, Pour former une jungle de glace, Où de magnifiques fleurs, Qui brillent avec l'arrivé du soleil, Puis fondent, Pour renaître sous d'autres formes. Le premier givre – Arsène Houssaye | LaPoésie.org. Tu n'es pas la neige, Tu ne caches pas, Tu mets en valeur tout ce que tu touches. Avec notre habitude de courir, Et de rester au chaud, On a presque oublié de te regarder, Quand tu nous fais le plaisir, De nous visiter. LM 16/12/2001 174, 97 Ko 0 téléchargement(s) #2 Sinziana Une phrase:: La vie en poésie, vivre en profondeur la légèreté, vivre avec légèreté la profondeur. Posté 22 novembre 2019 - 06:47 Vraiment, il faut être givré pour aimer le givre ses friandises glacées qui tourmentent le corps et enchantent le coeur

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Visage « doté d'une inscription bleue » en allemand que personne ne voulait traduire. La peur, la pierre et le père rappellent la guerre. Quant au givre, il conclut un cycle ouvert par le monde meurtri qui voit le jour en 1989, un monde fragmenté en quatorze très courts textes. S'y mêlent les coups d'œil déjà cités sur les villes et une douleur, une perte unique, « la plus douloureusement mise à nu », une intimité que l'on partage tout en en cherchant le sens. Les derniers mots n'apaisent rien: « Les soleils noirs / s'abîment en eux-mêmes / dans un silence / inhumain. Poésie le givre son. » Tous les articles du n° 132 d' En attendant Nadeau

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Mais un nuage encor nous cache le soleil: Le morne clair-obscur des vieilles basiliques Filtre à peine à travers les fûts mélancoliques Du temple indescriptible habité par l'Hiver; Puis tout à coup des traits lumineux fendent l'air, Et, frappés par ces traits comme par un bolide, Le frimas étoilé, le glaçon translucide, Reprennent leur éclat; et notre oeil ébloui S'enivre de nouveau d'un spectacle inoui; Que ne saurait décrire aucune langue humaine Est-ce un rêve?. Poésie le givre style. Toujours une nouvelle scène Du long panorama dessiné par le gel Se déroule au sommet du grand bois solennel, Comme un drapeau géant tissé de blanche soie Sous la mitraille d'or du soleil qui flamboie. Tantôt, aux vifs rayons qui pleuvent du ciel bleu, L 'immensité s 'embrase: on croirait que le feu Dévore, comme en juin, la forêt centenaire. Tantôt, dans plus d'un arbre inondé de lumière, Par un mystérieux et magique travail La branche se transforme en rameau de corail. Tantôt, le chêne altier, qu 'hier tordait Eole, Prend l'aspect d'une immense et riche girandole.

Un oiseau siffle dans les branches Et sautille gai, plein d'espoir, Sur les herbes, de givre blanches, En bottes jaunes, en frac noir. C'est un merle, chanteur crédule, Ignorant du calendrier, Qui rêve soleil, et module L'hymne d'avril en février. Pourtant il vente, il pleut à verse; L'Arve jaunit le Rhône bleu, Et le salon, tendu de perse, Tient tous ses hôtes près du feu. Les monts sur l'épaule ont l'hermine, Comme des magistrats siégeant. Leur blanc tribunal examine Un cas d'hiver se prolongeant. Lustrant son aile qu'il essuie, L'oiseau persiste en sa chanson, Malgré neige, brouillard et pluie, Il croit à la jeune saison. Le givre de Maurice Carême - YouTube. Il gronde l'aube paresseuse De rester au lit si longtemps Et, gourmandant la fleur frileuse, Met en demeure le printemps. Il voit le jour derrière l'ombre, Tel un croyant, dans le saint lieu, L'autel désert, sous la nef sombre, Avec sa foi voit toujours Dieu. A la nature il se confie, Car son instinct pressent la loi. Qui rit de ta philosophie, Beau merle, est moins sage que toi!