« Jour sans faim » premier roman de Delphine De Vigan qui relate l'anorexie de Laure, 19 ans, qui ne pèse plus que 36 kilos, inspirera à Sophie la chanson « Je n'ai rien vu venir ». Et à Delphine de Vigan de révéler que, lorsqu'elle est en train d'écrire « Les jolis garçons », sa référence musicale n'est autre que « Ringo Starr ». Sophie aime chanter les autres, ces autres qui l'entourent. Elle aime aussi chanter les rencontres, celles qui font mal, celles qui font du bien, celles que l'on manque. Delphine et Sophie ont ce même besoin existentiel de remuer les eaux stagnantes, de chercher tout au fond d'elles-mêmes, afin d'appréhender un univers qui leur semble parfois hostile et d'y trouver leur place. « L'une et l'autre » se termine sur un hommage de ces deux magnifiques femmes à Alain Bashung: « Osez, osez Joséphine Osez, osez Joséphine, Plus rien ne s'oppose à la nuit Rien ne justifie » La vie n'est que très rarement un chemin sans embûches. Nous devons faire des détours, emprunter des voies effrayantes; il nous arrive de faire les mauvais choix, nous retrouver sur une route qui ne mène nulle part; nous avons à reculer, pour mieux avancer.

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Les Enfants Sont Rois, Delphine De Vigan - La Vie Privée Publique

14 h 30-16 h 30, à l'auditorium du CNCS (mis gracieusement à disposition). Réservations aux 04. 70. 47. 60. 37 ou 04. 20. Gratuit. La rencontre sera suivie de la visite de l'exposition « Molière » que Culture et santé offrira au public présent. On ne sort pas « comme avant » de la lecture des livres de Delphine de Vigan, qui sait tisser sa toile de mots pour s'attacher le lecteur. Comment l'araignée (gentille, mais tenace) démarre-t-elle un livre? « J'en serais curieuse moi même. J'ai écrit une dizaine de livres. Ça reste assez mystérieux, la manière dont ils s'imposent et s'enchaînent. Si je dois trouver un schéma, je dirais que c'est souvent quelque chose qui me percute, qui me heurte de l'extérieur. Ça peut être quelque chose d'intime comme la mort de ma mère [Rien ne s'oppose à la nuit], d'avoir croisé deux filles sans abri dans la rue [No et moi] ou d'avoir découvert les enfants influenceurs [Les enfants sont rois] ». Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idées de sorties et d'activités dans votre région.

Delphine De Vigan : « Elles Ont Vite Compris La Liberté Qu’Apporte L’éCriture » - Roanne (42300)

Les livres de l'auteur: Delphine de Vigan (66 résultats) Biographie Née le 1er mars 1966 à Boulogne, Delphine de Vigan est une romancière et réalisatrice française. Après avoir accumulé divers petits emplois, elle a atterri sur un poste de cadre dans un institut de sondage à Alfortville. Mère de deux enfants, l'écrivain ne vit que de sa plume depuis 2007. Depuis 2001, date de publication de son premier roman intitulé Jours sans faim, l'auteur français en est aujourd'hui à son septième livre. Elle est surtout connue pour ses romans No et Moi en 2007 et Rien ne s'oppose à la nuit en 2011, tous les deux ont été édités par Jean-Claude Lattès. Prix du Rotary international 2008 et prix des libraires 2009, « No et Moi » est un roman moral qui met en scène une adolescente, Lou surdouée venue à la rescousse d'une jeune fille vivant dans la rue: Nolwenn. Aujourd'hui traduit en une vingtaine de langues, ce roman a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 2010 par le réalisateur Zabou Breitman.

Delphine de Vigan s'est aussi frottée à l'adaptation pour d'autres, avec le film "Tropique de la violence", sorti en 2020. Plusieurs de ses romans sont étudiés au lycée: en tête "No et moi", "Les Loyautés", "D'après une histoire vraie", mais aussi "Rien ne s'oppose à la nuit". "Culture à l'hôpital" ou "culture et santé, des concerts, des spectacles, des rencontres... dans les hôpitaux, établissements de soin ou foyers de vie Les centres hospitaliers Cœur du Bourbonnais, Bourbon-l'Archambault, Moulins-Yzeure et Ainay-le-Château (depuis cette année) participent à l'aventure "Culture et santé" commencée à Tronget. Avec pour 2022, un budget d'environ 52. 000 €, compte Fabrice Rose, Monsieur Culture et santé. dans l'Allier. Les subventions viennent des hôpitaux (8. 000 € chacun, 5. 000 € pour l'hôpital de Bourbon), du Département (5. 000 € espérés), de l'ARS, la DRAC et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, via Interstices (18. 000 € espérés). Covid oblige, les dates ne sont pas ouvertes au grand public, mais Culture à l'hôpital a pu poursuivre des interventions un peu partout: psychiatrie, néonat, Ehpad, unité Alzheimer, foyer de vie...