Charles BAUDELAIRE Poème IX « Le mauvais vitrier » (ligne 60 à 88) Le texte a étudié est un poème Le « Mauvais Vitrier » qui est l'un des cinquante Petits poèmes en prose rédigés par Baudelaire entre 1855 et 1864. Le recueil, encore appelé Le Spleen de paris, a connu une publication posthume en 1867. Après les Fleurs du mal (1 857), c'est la dernière tentative de Baudelaire pour accéder à une écriture libre et poétique. Le mauvais vitrier poeme. Sil se libère des contraintes de la rime, le poète se donne un rythme, une structure proche de la poésie. Il parvient à son rêve esthétique par la rencontre magique de l'insolite et du quotidien, sous la forme d'un récit qui illustre une réflexion sur la n conduire à des actes vitrier qui, sans carre x laideur du quotidien Problématique: Le Snipe to View mplation peut s'emporte contre le pas transfigurer la le mauvais poète incapable d'apporter les couleurs qui tont voir la vie en beau? Annonce du plan: Dans un premier temps nous ferons une description péjorative de Paris, puis nous analyserons la portée symbolique du texte.

  1. Le mauvais vitrier analyse

Le Mauvais Vitrier Analyse

C'est parce qu'il est empreint d'une « impulsion mystérieuse et inconnue » (OC, 1, 286) que le narrateur dit agir ainsi. Alors que le vitrier franchit le seuil de la porte du rez-de-chaussée, le narrateur 68 Voir « Notes nouvelles sur Edgar Poe » (OC, 2, 323). Le mauvais vitrier analyse. Dans ce texte, Baudelaire emploie la majuscule au début du mot « Perversité ». 69 Pour ajouter encore à la valeur d'exemple de ce poème, voir la dédicace du Spleen de Paris (« À Arsène Houssaye »): « Vous-même, mon cher ami, n'avez-vous pas tenté de traduire en une chanson le cri strident du Vitrier, et d'exprimer dans une prose lyrique toutes les désolantes suggestions que ce cri envoie jusqu'aux mansardes, à travers les plus hautes brumes de la rue? » (OC, 1, 276) 51 surenchérit, il « laisse tomber » (OC, 1, 286) un « petit pot de fleurs 70 » (OC, 1, 286) qui vient briser, sur le dos du malheureux, sa collection de vitres. C'est justement à cette impulsion que renvoie, comme nous l'avons vu, la notion de perversité qui permet au poète d'affirmer en définitive: « qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance » (OC, 1, 287).

Et, ivre de ma folie, je lui criai furieusement: « La vie en beau! la vie en beau! » Ces plaisanteries nerveuses ne sont pas sans péril, et on peut souvent les payer cher. Mais qu'importe l'éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance? Baudelaire, Le Spleen de Paris, 1864.