Ou nous sommes préoccupés par nos propres soucis. L'apitoiement sur soi étouffe la compassion. Il existe différents niveaux de communion, selon les situations: - Le niveau élémentaire est celui de l'étude et du partage de la Parole de Dieu ensemble. - À un niveau un peu plus profond se situe la communion du service, par exemple quand nous œuvrons ensemble lors de voyages missionnaires ou dans le cadre de projets humanitaires. - Le niveau le plus profond et le plus intense est celui de la communion de la souffrance ( Hébreux 10. 33-34). C'est là où nous entrons dans la douleur et la peine de l'autre et portons les fardeaux les uns des autres. Les chrétiens qui ont la meilleure compréhension de ce niveau sont ceux qui sont persécutés, méprisés et souvent martyrisés pour leur foi. La Bible nous enseigne à "[porter] les fardeaux les uns des autres, et [accomplir] ainsi la loi du Christ" ( Galates 6. 2). C'est dans les moments de crise grave, de peine et de doute que nous avons le plus besoin les uns des autres.
  1. La compassion de Jésus
  2. 14 Versets Biblique sur la Compassion - SG21 & BDS - DailyVerses.net
  3. La différence entre compassion, empathie, pitié et amour

La Compassion De JÉSus

Nous ne devons donc pas faire à autrui l'injure d'une pitié dont nous ne voulons pas pour nous-mêmes. La pitié ne peut vraiment venir que de Dieu, précisément à cause de l'intervalle, de l'abîme qui existe entre sa grandeur et notre petitesse, entre sa perfection et notre misère. En Lui, compassion et pitié sont une seule et même réalité et c'est aussi bien à l'une qu'à l'autre que nous faisons appel lorsque nous nous écrions: « Seigneur, aie pitié de nous! » Le « Kyrie eleison » (voir article) est le vrai cri de détresse de l'âme humaine qui cherche son refuge dans la compassion infinie de Dieu. Alb. D. Voir Amour, Bonté, Miséricorde.

14 Versets Biblique Sur La Compassion - Sg21 &Amp; Bds - Dailyverses.Net

» Mais sa réaction sera de la « compassion » (Mt 20, 34); – « avoir de la compassion » justement, dérivé de la racine « entrailles, sein maternel, matrice », qui donne aussi « se repentir/regretter » (Gn 6, 6) et « se consoler de… » (Gn 24, 67), ou « consoler » (Es 12, 1). Ce terme traduit d'abord la réaction d'une femme pour son enfant (Es 49, 15; Lm 4, 10), d'un père (Ps 103, 13), d'un frère (Gn 43, 30) ou d'un supérieur (Gn 43, 14). En grec, il signifie textuellement « entrailles retournées »: il vient des pratiques sacrificielles et on ne le trouve que très exceptionnellement dans la littérature grecque! C'est ce terme-là qu'il faut traduire par « compassion » car il exprime bien, par son origine physique, une émotion (Ph 2, 1; Col 3, 12). A la différence de la « pitié », qui est dans un rapport d'éloignement, vertical de haut en bas, souvent lié à l'ouïe, la « compassion » est dans un rapport horizontal de proximité, plus lié à la vue: « Voyant les foules, il fut saisi de compassion pour elles.

La Différence Entre Compassion, Empathie, Pitié Et Amour

Aujourd'hui, le texte de l'évangile nous présente Jésus accompagné de la foule et en compagnie de ses disciples. Il rencontre un cortège funèbre transportant le fils unique d'une veuve. Le Seigneur la voit, a compassion et agit pour elle en redonnant la vie à son fils. Nous allons méditer sur la nécessité pour le chrétien de savoir compatir à la souffrance de l'autre et d'agir pour remédier à cette souffrance. Le mot compassion vient du latin « patior » qui veut dire « je souffre avec ». Ainsi, éprouver de la compassion pour quelqu'un c'est en quelque sorte ressentir, partager ce qu'il éprouve dans sa difficulté, c'est se mettre à sa place. Ce jour-là, Jésus a partagé la souffrance de cette veuve qui venait de perdre son fils. Il a ressenti la vive douleur, la tristesse qui remplissait le cœur de cette femme et a décidé d'agir pour l'aider. Comme Jésus, beaucoup d'entre nous sont souvent confrontés à des personnes qui souffrent de ci ou de çà ou qui sont victimes d'injustice de toute sorte.

Voilà pour le soir, mais le lendemain, Jésus est encore attendu: on le réclame afin qu'il manifeste à nouveau sa puissance et son autorité. Jésus répond alors aux disciples qui l'informent de son succès qu'ils doivent partir ailleurs: le Royaume qui advient par sa parole et ses actes doit rejoindre d'autres brebis, car son salut est universel: Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle… (v. 38). Le secret de l'agir de Jésus Jésus est sorti de Dieu et il est passionnément à l'œuvre dans son milieu. Où puise-t-il son dynamisme pour être inlassablement et fidèlement en état de service, pour discerner où il va et accomplir la volonté de son Père qui désire le bonheur de tous? Jésus, dit le récit, se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là, il priait. En fait, il n'est pas qu'un guérisseur, il ne travaille pas pour sa propre gloire, mais pour répondre à Dieu afin que les gens puissent découvrir Dieu. Jésus se tient dans l'effacement en refusant que les démons dévoilent son identité ( v. 34); il sait vivre en retrait, loin de l'enthousiasme des foules pour se tourner vers son Père.

Son cœur fut si ému que cela fit ressortir ces expressions si intérieures telles que la pitié et la sympathie de notre Sauveur envers les sujets de Sa miséricorde. C'était la naissance de Sa compassion pour cette race humaine agonisante qui s'était séparée de Dieu dans le Paradis. Maintenant, ils étaient dispersés, les bergers que l'Eternel avait envoyés pour prendre soin d'eux se nourrissaient eux-même du troupeau au lieu de nourrir le troupeau. Ces bergers étaient les scribes et les pharisiens, ils ne nourrissaient pas le troupeau. Celui-ci se trouvait dans une condition déplorable. Alors que vit le Seigneur provoquant une telle sympathie profonde? Ils étaient dispersés. Notre texte dit: "Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n'ont point de berger. " Voici Jésus, le Berger et le Gardien de nos âmes; Il vint pour conduire le troupeau. Sa compassion s'éleva vers cette multitude. Le véritable troupeau de Christ ne pouvait pas suivre ces pasteurs dénués de compassion et d'amour, légalistes, agissant sous leur propre justice et leur propre volonté ayant la charge de conduire le troupeau du Seigneur.